Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome27.djvu/469

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XXXIX. — ÉVANGILE DE PAUL.

Saint Jérôme entend ces mots des épîtres de Paul : Selon mon Évangile, de l’Évangile prêché par cet apôtre, et écrit par son disciple saint Luc. Voyez n° xxviii, l’article de Marcion.


XL. — ÉVANGILE DE LA PERFECTION.

On ne le connaît que par ce qu’en dit saint Épiphane. Clément d’Alexandrie fait aussi mention d’un ouvrage de Tatien, sous le titre de la Perfection selon le Sauveur. Il est parlé d’un Évangile parfait dans celui de l’enfance du Christ.


XLI. — ÉVANGILE DE PHILIPPE.

Saint Épiphane, Timothée, prêtre de Constantinople, et Léontius, parlent d’un Évangile de Philippe ; mais on ignore si c’est du même livre qu’il est tiré, et si on l’attribuait à l’apôtre de ce nom, ou bien à l’un des sept diacres nommé Philippe.


XLII. — ÉVANGILE DE PIERRE APÔTRE.

Le décret de Gélase, Origène, Eusèbe de Césarée, et d’autres, font mention d’un Évangile de Pierre comme supposé, et très différent de celui de Marc son disciple, qu’on attribuait aussi à Pierre, suivant saint Jérôme et Tertullien.


XLIII. — LIVRE DE LA NAISSANCE DU SAUVEUR.

On ne le connaît que par le décret de Gélase.


XLIV. — ÉVANGILE DES SIMONIENS.

Il en est parlé dans les Constitutions des apôtres, et dans la préface arabique du concile de Nicée.