Saint Jérôme entend ces mots des épîtres de Paul : Selon mon Évangile, de l’Évangile prêché par cet apôtre, et écrit par son disciple saint Luc. Voyez n° xxviii, l’article de Marcion.
On ne le connaît que par ce qu’en dit saint Épiphane. Clément d’Alexandrie fait aussi mention d’un ouvrage de Tatien, sous le titre de la Perfection selon le Sauveur. Il est parlé d’un Évangile parfait dans celui de l’enfance du Christ.
Saint Épiphane, Timothée, prêtre de Constantinople, et Léontius, parlent d’un Évangile de Philippe ; mais on ignore si c’est du même livre qu’il est tiré, et si on l’attribuait à l’apôtre de ce nom, ou bien à l’un des sept diacres nommé Philippe.
Le décret de Gélase, Origène, Eusèbe de Césarée, et d’autres, font mention d’un Évangile de Pierre comme supposé, et très différent de celui de Marc son disciple, qu’on attribuait aussi à Pierre, suivant saint Jérôme et Tertullien.
On ne le connaît que par le décret de Gélase.
Il en est parlé dans les Constitutions des apôtres, et dans la préface arabique du concile de Nicée.