m’ont toujours été chers, et je n’ai jamais plus éprouvé ce sentiment que dans l’occasion qui se présente.
J’ai l’honneur d’être, avec une estime infinie, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
En vous remerciant, monsieur, de vos bontés et de votre ouvrage sur la cause générale des vents[1]. Du temps de Voiture, on vous aurait dit que vous n’avez pas le vent contraire en allant à la gloire. Mme du Châtelet est trop newtonienne pour vous dire de telles balivernes. Nous étudierons votre livre, nous vous applaudirons, nous vous entendrons même. Il n’y a point de maison où vous soyez plus estimé.
Partem aliquam, venti, divum referatis ad aures.
J’ai l’honneur d’être, avec tous les sentiments d’estime qui vous sont dus, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
Monsieur, j’ai l’honneur de vous envoyer un petit résumé d’un procès malheureux, mais nécessaire, et dont l’objet se trouve joint à l’utilité publique[3]. Nous demandons, M. l’abbé d’Olivet et moi, que le mémoire calomnieux de maître Rigoley soit lacéré.
Quant à la personne de Rigoley, monseigneur l’archevêque de Tours et messieurs les agents du clergé s’en rapportent à vous, monsieur, sur la satisfaction personnelle qu’il me doit, et ils ont promis de le chasser de son bureau[4] s’il n’obéit pas aux ordres
- ↑ Réflexions sur la cause générale des cents, pièce qui a remporté le prix proposé par l’Académie de Berlin ; 1746, in-4o.
- ↑ Voltaire contre Travenol, par Henri Beaune, 1869. L’autographe de cette lettre faisait partie de la collection Sohier.
- ↑ Voyez les notes des lettres 1807 et 1839.
- ↑ Rigoley de Juvigny était employé dans les bureaux du trésorier ou de l’agent général du clergé.