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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome9.djvu/249

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Jeanne étouffait un peu de jalousie,
Son cœur tout bas se plaignait du destin.
Il lui fâchait que sa pucelle main
Du mécréant n’eût pas tranché la vie :
Se souvenant toujours du double affront
Qui vers Cutendre a fait rougir son front,
Quand, par Chandos au combat provoquée,
Elle se vit abattue et manquée.