CHAPITRE XVI.
Le 15 octobre, nous nous préparions à marcher à l’heure accoutumée, quand le capitaine fut informé que trois de ses hommes étaient attaqués de la rougeole, et ne pouvaient se mettre en route, et qu’un autre manquait. Le dernier était un vieil habitant des frontières, nommé Sawyen, que les années n’avaient pas rendu plus sage, et probablement il s’était égaré la veille en chassant sur les prairies. On laissa une garde de dix hommes pour soigner les blessés et attendre le chasseur égaré. Si les premiers se trouvaient suffisamment rétablis au bout de deux ou trois jours, ils devaient nous rejoindre, sinon être reconduits à la garnison. Prenant congé du camp malade, nous nous dirigeâmes à l’ouest, le long des sources de petits ruisseaux qui coulaient tous vers la Fourche