cheval, et le déposa, selon sa coutume, près de notre loge, sans rien dire. Tony revint sans gibier, mais avec sa charge habituelle de contes merveilleux ; lui et les daims qu’il poursuivait avaient tous fait des miracles. Pas un de ces derniers n’était venu à la portée de son fusil sans être touché dans une partie mortelle ; cependant, chose étrange à dire, tous avaient continué leur chemin comme si de rien n’était. Nous décidâmes que Tony, vu la justesse de ses coups, avait probablement tiré avec des balles enchantées ; mais que les daims eux-mêmes étaient probablement enchantés. Cependant il nous rapporta une nouvelle plus importante : il avait vu les traces de plusieurs chevaux sauvages, et maintenant il se voyait sur le point de se signaler par de grands exploits ; car un des talens dont il se glorifiait le plus était son adresse à prendre les chevaux des prairies.