CHAPITRE XX.
Les coups de feu que nous entendions de toutes parts montraient que nous étions en un lieu fertile en gibier. Un de nos chasseurs revint en effet bientôt, portant sur ses épaules la chair d’un faon liée dans sa peau ; un second rapporta un daim mâle sur son cheval ; deux autres daims nous arrivèrent ensuite avec un certain nombre de dindons. Tout le gibier était déposé devant la logette du capitaine, pour être distribué par égales portions aux différens feux. En un moment, les broches, les chaudrons, furent en plein exercice, et la soirée entière offrit une scène de bombance et de profusion de chasseurs. Nous avions été, il est vrai, trompés dans l’espérance de rencontrer des buffles ; mais la vue d’un cheval sauvage était une grande nouveauté, et four-