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Page:Wash Irving voyage dans les prairies.djvu/185

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lis lie répondirent point à ce signal. Alors il continua de marcher vers la lisière d’un bois, sous lequel il se mit hors de leur vue pendant quelques momens. Il en sortit ensuite, et regarda ce qu’ils devenaient ; ils couraient très vite en avant, et la colline sur laquelle ils étaient décrivant une courbe vers celle qu’il descendait lui-même, ils avaient sans doute l’intention de lui couper le chemin du camp. Il pensa que ces gens pouvaient appartenir à un parti nombreux d’Indiens se tenant en embuscade ou marchant daiis la vallée au-delà de la colline ; il se hâta donc de gagner le campement, et, découvrant sur une éminence, intermédiaire quelques uns de ses hommes, il leur cria de passer l’ordre de mettre les chevaux en sûreté, parce qu’ils sont en général le premier objet des déprédations indiennes.

Telle fut l’origine de l’alarme qui avait ému tout le camp. Plusieurs de ceux qui entendirent la narration du capitaine ne doutèrent point que les hommes de la colline ne fussent des espions des Pawnies, appartenant à un parti dans les mains duquel nos chasseurs étaient probablement Lombes. Des coups de feu éloignés, se faisaient entendre par intervalles, et l’on supposait qu’ils