Page:Wash Irving voyage dans les prairies.djvu/187

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glans trophées. Ils racontèrent quelle course furieuse ils avaient faite en suivant les buffles, et combien de coups ils avaient tirés avant d’abattre un de ces animaux.

« Bon, bon ; mais les Pawnies !.... les Pawnies ! Où sont les Pawnies ?

— Quels Pawnies ?

— Les Pawnies qui vous ont attaqués !

— Personne ne nous a attaqués.

Mais n’avez-vous pas vu des Indiens sur votre chemin ?

— Ah, oui ! Deux de nous étant montés sur le sommet d’une colline pour reconnaitre le chemin du camp, ils virent sur une éminence opposée une singulière figure d’homme qui à ses gestes bizarres leur sembla un Indien.

— Bah ! c’était moi », s’écria le capitaine. Ici toutes les langues s’exercèrent à la fois. L’alarme était venue de la méprise mutuelle du capitaine et des deux chasseurs. À l’égard de l’histoire des trois cents Pawnies et de leur attaque, il se trouva que c’était une mauvaise plaisanterie, de laquelle on cessa de s’occuper, bien qu’à mon avis son auteur eût mérité d’être cherché et sévèrement puni.

Les probabilités de combat étant, éloignées,