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Page:Wash Irving voyage dans les prairies.djvu/203

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CHAPITRE XXV


Grande chasse au cheval sauvage.


Nous quittâmes le camp des Buffles à [mit heures du matin, et nous eûmes deux heures de marche extrêmement fatigante, sur des chaînes de collines couvertes de maigres forêts de chênes nains, coupées par de profonds précipices. Parmi ces chênes, j’en remarquai de la plus petite dimension possible ; quelques uns n’avaient pas plus d’un pied de haut, et portaient une quantité prodigieuse de petits glands. Tous les bois de la traverse abondent en effet en glandée, et un chêne-pin produit une sorte de gland agréable au goût, et qui mûrit de très bonne heure.

Vers dix heures, nous arrivâmes à la place où cette chaîne de collines, abruptes et arides, s’abaisse pour former une vallée à travers laquelle coule la fourche nord de la Rivière Rouge. Une belle prairie, d’environ un demi-mille de largeur, émaillée de fleurs d’automne, s’étendait à