Ton aspiration amplement rassasiée enfin, te voilà prête à retrouver
Tes compagnes, les images.
Ton corps permanent,
Le corps caché là en ton corps,
L’unique sens de la forme que tu es, le réel moi-même,
Une vision, une image.
Tes vrais poèmes ne sont pas dans tes poèmes,
Nul chant spécial n’est à chanter, aucun n’existe par lui-même,
Mais résultent de l’ensemble, se lèvent enfin et planent,
Ronde image à l’orbe plein.
POUR CELUI QUE JE CHANTE
Pour celui que je chante,
J’élève le présent sur le passé,
(Comme de ses racines quelque arbre éternel, le présent sur le passé),
Avec le temps et l’espace je l’élargis et lui infuse les lois immortelles,
Pour le faire par elles à lui-même sa propre loi.
QUAND JE LUS CE LIVRE
Quand je lus ce livre, la biographie fameuse,