« Page:Mémoires de Grégoire, ancien évêque de Blois.djvu/68 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Balise : Validée
mAucun résumé des modifications
Balise : Révoqué
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
dans le discours qu’il leur adressa, promit solennellement l’appui de la France à tous les opprimés. Son sentiment philantropique, l’élevant au dessus des préjugés nationaux, lui faisait entrevoir dans l’avenir l’alliance universelle des peuples. « La liberté, s’écriait-il, planant sur toute l’Europe, visitera ses domaines, et cette partie du globe ne contiendra plus ni forteresses, ni frontières, ni peuples étrangers. »
dans le discours qu’il leur adressa, promit solennellement l’appui de la France à tous les opprimés. Son sentiment philantropique, l’élevant au dessus des préjugés nationaux, lui faisait entrevoir dans l’avenir l’alliance universelle des peuples. « La liberté, s’écriait-il, planant sur toute l’Europe, visitera ses domaines, et cette partie du globe ne contiendra plus ni forteresses, ni frontières, ni peuples étrangers. »


La Convention ordonna l’impression de ce discours, et sa traduction en différentes langues, comme étant ''le manifeste de tous les peuples contre tous les rois''.
La Convention ordonna l’impression de ce discours, et sa traduction en différentes langues, comme étant ''le manifeste de tous les peuples contre tous les rois''.


Huit jours après, Grégoire fut chargé par les comités diplomatique et de constitution réunis, de faire un rapport sur l’incorporation de la Savoie au territoire français, et l’Assemblée, ayant adopté les conclusions affirmatives de ce rapport, envoya l’auteur lui-même sur les lieux, avec ses collègues Hérault de Séchelles, Jagot et Simon, pour installer l’administration républicaine dans le nouveau département du Mont-Blanc. Ce fut durant cette mission, ainsi que nous l’avons raconté, qu’eut lieu le jugement de Louis {{rom-maj|XVI}}.
Huit jours après, Grégoire fut chargé par les comités diplomatique et de constitution réunis, de faire un rapport sur l’incorporation de la Savoie au territoire français, et l’Assemblée, ayant adopté les conclusions affirmatives de ce rapport, envoya l’auteur lui-même sur les lieux, avec ses collègues Hérault de Séchelles, Jagot et Simon, pour installer l’administration républicaine dans le nouveau département du Mont-Blanc. Ce fut durant cette mission, ainsi que nous l’avons raconté, qu’eut lieu le jugement de {{roi|Louis|XIV}}.

Version du 11 avril 2024 à 08:03

Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans le discours qu’il leur adressa, promit solennellement l’appui de la France à tous les opprimés. Son sentiment philantropique, l’élevant au dessus des préjugés nationaux, lui faisait entrevoir dans l’avenir l’alliance universelle des peuples. « La liberté, s’écriait-il, planant sur toute l’Europe, visitera ses domaines, et cette partie du globe ne contiendra plus ni forteresses, ni frontières, ni peuples étrangers. »

La Convention ordonna l’impression de ce discours, et sa traduction en différentes langues, comme étant le manifeste de tous les peuples contre tous les rois.

Huit jours après, Grégoire fut chargé par les comités diplomatique et de constitution réunis, de faire un rapport sur l’incorporation de la Savoie au territoire français, et l’Assemblée, ayant adopté les conclusions affirmatives de ce rapport, envoya l’auteur lui-même sur les lieux, avec ses collègues Hérault de Séchelles, Jagot et Simon, pour installer l’administration républicaine dans le nouveau département du Mont-Blanc. Ce fut durant cette mission, ainsi que nous l’avons raconté, qu’eut lieu le jugement de Louis XIV.