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« À Théophile Gautier (Monavon) » : différence entre les versions

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'''O'''ù respire la grâce, où brille le génie.
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'''P'''ygmalion nouveau, sous ta main, la Beauté,
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'''H'''aletante d'amour, sort du bloc qui l'assiège,
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'''I'''dole au corps divin dans le marbre sculpté.
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'''L''''âme, à ton chaud baiser, gonfle son sein de neige.
'''{{Rotation|L|-270}}''' âme, à ton chaud baiser, gonfle son sein de neige.
'''E'''ssaims voluptueux, les songes en riant
'''{{Rotation|E|-270}}''' ssaims voluptueux, les songes en riant


'''G'''lissent vers toi, portés sur l'aile du caprice....
'''{{Rotation|G|-270}}''' lissent vers toi, portés sur l'aile du caprice....
'''A'''h ! sans doute tu prends pure Muse inspiratrice
'''{{Rotation|A|-270}}''' h ! sans doute tu prends pure Muse inspiratrice
'''U'''ne blanche Péri, fille de l'Orient !
'''{{Rotation|U|-270}}''' ne blanche Péri, fille de l'Orient !
'''T'''on œuvre est un printemps baigné de poésie....
'''{{Rotation|T|-270}}''' on œuvre est un printemps baigné de poésie....
'''I'''vre d'accords, ta lyre au rythme séducteur
'''{{Rotation|I|-270}}''' vre d'accords, ta lyre au rythme séducteur
'''E'''nferme dans ses flancs, comme un oiseau chanteur
'''{{Rotation|E|-270}}''' nferme dans ses flancs, comme un oiseau chanteur
'''R'''ival du bengali, l'heureuse fantaisie !...
'''{{Rotation|R|-270}}''' ival du bengali, l'heureuse fantaisie !...





Version du 18 octobre 2020 à 08:38

Gabriel Monavon Extrait de : L'Entr'acte lyonnais, Journal des théâtres et des salons

A Théophile Gautier


T a merveilleuse plume est un riche pinceau
H abile à tout parer d'éclat et d'harmonie,
E t chacun de ses traits fait éclore un tableau
O ù respire la grâce, où brille le génie.
P ygmalion nouveau, sous ta main, la Beauté,
H aletante d'amour, sort du bloc qui l'assiège,
I dole au corps divin dans le marbre sculpté.
L âme, à ton chaud baiser, gonfle son sein de neige.
E ssaims voluptueux, les songes en riant

G lissent vers toi, portés sur l'aile du caprice....
A h ! sans doute tu prends pure Muse inspiratrice
U ne blanche Péri, fille de l'Orient !
T on œuvre est un printemps baigné de poésie....
I vre d'accords, ta lyre au rythme séducteur
E nferme dans ses flancs, comme un oiseau chanteur
R ival du bengali, l'heureuse fantaisie !...


(La première lettre de chaque ligne inscrivent ensemble : « Théophile Gautier »).