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On ne l’attendait pas sitôt, ce qui explique pourquoi on ne lui fit pas une réception aussi solennelle et aussi pompeuse qu’il convenait à son rang. Il fut reçu par le gouverneur, {{M.|le marquis d’Argenson}}, qui le complimenta sur son heureuse arrivée dans la colonie, ainsi que sa suite composée de {{MM.|Torcapel et Pèlerin}}, prêtres, et {{M.|Henri de Bernières}}, neveu de l’intendant de Caën, qui n’était encore que sous-diacre. |
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composer un revenu de mille francs « pour satisfaire à ses besoins en deçà des mers. »
Ce fut l’année suivante, le 8 décembre 1658, jour de l’Immaculée Conception, que l’évêque de Pétrée reçût le caractère épiscopal des mains du nonce papal, assisté des évêques de Rhodez et de Toul, dans l’église de Saint-Germain-des-Prés, à Paris.
Nous passerons sous silence les épreuves de Mgr de Laval avant son départ de France — de la part de ceux qui lui contestèrent sa juridiction — et nous le suivrons dans la Nouvelle-France, où il arriva le 16 juin 1659.
On ne l’attendait pas sitôt, ce qui explique pourquoi on ne lui fit pas une réception aussi solennelle et aussi pompeuse qu’il convenait à son rang. Il fut reçu par le gouverneur, M. le marquis d’Argenson, qui le complimenta sur son heureuse arrivée dans la colonie, ainsi que sa suite composée de MM. Torcapel et Pèlerin, prêtres, et M. Henri de Bernières, neveu de l’intendant de Caën, qui n’était encore que sous-diacre.
Le nouvel évêque reçut l’hospitalité des RR. PP. Jésuites, dont la chapelle servait alors d’église paroissiale ; mais l’exiguïté du logis le força bientôt de se retirer chez les dames de l’Hôtel-Dieu, puis trois mois après chez les dames Ursulines, puis enfin dans une maison de madame de la Peltrie, qu’il