« Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/186 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Phe-bot (discussion | contributions)
Wuyouyuan: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
humeur, & de mes manieres ? Nullement, répondit la Princesse, j’aime en vous tout ce que vous venez de me dire. Si cela est ainsi, reprit Riquet à la houppe, je vais estre heureux, puisque vous pouvez me rendre le plus aimable de tous les hommes. Comment cela se peut-il faire, lui dit la Princesse. Cela se fera, répondit Riquet à la houppe, si vous m’aimez assez pour souhaiter que cela soit ; & afin, Madame, que vous n’en doutiez
humeur & de mes manieres ?

— Nullement, répondit la Princesse ; j’aime en vous tout ce que vous venez de me dire.

— Si cela est ainsi, reprit Riquet à la Houppe, je vais estre heureux, puisque vous pouvez me rendre le plus aimable de tous les hommes.

— Comment cela se peut-il faire ? lui dit la Princesse.

— Cela se fera, répondit Riquet à la Houppe, si vous m’aimez assez pour souhaiter que cela soit ; & afin, Madame, que vous n’en doutiez

Version du 17 novembre 2015 à 08:13

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

humeur, & de mes manieres ? Nullement, répondit la Princesse, j’aime en vous tout ce que vous venez de me dire. Si cela est ainsi, reprit Riquet à la houppe, je vais estre heureux, puisque vous pouvez me rendre le plus aimable de tous les hommes. Comment cela se peut-il faire, lui dit la Princesse. Cela se fera, répondit Riquet à la houppe, si vous m’aimez assez pour souhaiter que cela soit ; & afin, Madame, que vous n’en doutiez