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finances, vote de l’impôt, fixité des dépenses pour laquelle ''les États indiqueront les moyens'', et Sa Majesté « les adoptera, ''s’ils s’accordent avec la dignité royale'' et la célérité du service public ». |
finances, vote de l’impôt, fixité des dépenses pour laquelle ''les États indiqueront les moyens'', et Sa Majesté « les adoptera, ''s’ils s’accordent avec la dignité royale'' et la célérité du service public ». |
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Second bienfait : le roi sanctionnera l’égalité d’impôt, ''quand le Clergé et la Noblesse voudront renoncer à leurs privilèges pécuniaires''. |
Second bienfait : le roi sanctionnera l’égalité d’impôt, ''quand le Clergé et la Noblesse voudront renoncer à leurs privilèges pécuniaires''. |
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Troisième bienfait : les propriétés sont respectées, ''spécialement les dîmes, droits et devoirs féodaux''. |
Troisième bienfait : les propriétés sont respectées, ''spécialement les dîmes, droits et devoirs féodaux''. |
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Quatrième bienfait : liberté individuelle ? Non. Le roi invite les États à ''chercher'' et à lui ''proposer'' des moyens pour ''concilier'' l’abolition des ''lettres de cachet'' avec les précautions ''nécessaires'', soit pour ménager l’honneur des familles, soit pour réprimer les commencements de sédition, etc. |
Quatrième bienfait : liberté individuelle ? Non. Le roi invite les États à ''chercher'' et à lui ''proposer'' des moyens pour ''concilier'' l’abolition des ''lettres de cachet'' avec les précautions ''nécessaires'', soit pour ménager l’honneur des familles, soit pour réprimer les commencements de sédition, etc. |
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Cinquième : liberté de la presse ? Non. Les États chercheront le moyen de ''concilier'' la liberté de la presse avec ''le respect dû à la religion'', aux mœurs et à l’honneur des citoyens. |
Cinquième : liberté de la presse ? Non. Les États chercheront le moyen de ''concilier'' la liberté de la presse avec ''le respect dû à la religion'', aux mœurs et à l’honneur des citoyens. |
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Sixième : admission de tous aux emplois ? Non. Refusée ''expressément pour l’armée''. Le roi déclare ''de la manière la plus expresse'' qu’il veut ''conserver'' en entier, sans la moindre atteinte, ''l’institution de l’armée''. C’est-à-dire que le roturier n’arrivera jamais aux grades, etc. Ainsi le législateur idiot pousse les choses à la violence, à la force, à l’épée. Et c’est ce moment qu’il prend pour briser la sienne… Qu’il appelle maintenant des soldats, qu’il en entoure l’Assemblée, qu’ils les pousse vers Paris, c’est autant de défenseurs qu’il donne à la Révolution. |
Sixième : admission de tous aux emplois ? Non. Refusée ''expressément pour l’armée''. Le roi déclare ''de la manière la plus expresse'' qu’il veut ''conserver'' en entier, sans la moindre atteinte, ''l’institution de l’armée''. C’est-à-dire que le roturier n’arrivera jamais aux grades, etc. Ainsi le législateur idiot pousse les choses à la violence, à la force, à l’épée. Et c’est ce moment qu’il prend pour briser la sienne… Qu’il appelle maintenant des soldats, qu’il en entoure l’Assemblée, qu’ils les pousse vers Paris, c’est autant de défenseurs qu’il donne à la Révolution. |
Version du 9 septembre 2016 à 12:47
finances, vote de l’impôt, fixité des dépenses pour laquelle les États indiqueront les moyens, et Sa Majesté « les adoptera, s’ils s’accordent avec la dignité royale et la célérité du service public ».
Second bienfait : le roi sanctionnera l’égalité d’impôt, quand le Clergé et la Noblesse voudront renoncer à leurs privilèges pécuniaires.
Troisième bienfait : les propriétés sont respectées, spécialement les dîmes, droits et devoirs féodaux.
Quatrième bienfait : liberté individuelle ? Non. Le roi invite les États à chercher et à lui proposer des moyens pour concilier l’abolition des lettres de cachet avec les précautions nécessaires, soit pour ménager l’honneur des familles, soit pour réprimer les commencements de sédition, etc.
Cinquième : liberté de la presse ? Non. Les États chercheront le moyen de concilier la liberté de la presse avec le respect dû à la religion, aux mœurs et à l’honneur des citoyens.
Sixième : admission de tous aux emplois ? Non. Refusée expressément pour l’armée. Le roi déclare de la manière la plus expresse qu’il veut conserver en entier, sans la moindre atteinte, l’institution de l’armée. C’est-à-dire que le roturier n’arrivera jamais aux grades, etc. Ainsi le législateur idiot pousse les choses à la violence, à la force, à l’épée. Et c’est ce moment qu’il prend pour briser la sienne… Qu’il appelle maintenant des soldats, qu’il en entoure l’Assemblée, qu’ils les pousse vers Paris, c’est autant de défenseurs qu’il donne à la Révolution.