« Page:Rousseau - La Monongahéla, 1890.djvu/227 » : différence entre les versions
Balise : Validée |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
Lui-même, se mettant à la tête de douze cents hommes avec dix canons, il s’avança si pressé d’atteindre le but, qu’il négligea de faire surveiller les bois et les taillis si nombreux dont sa route était semée sur tout le parcours. |
Lui-même, se mettant à la tête de douze cents hommes avec dix canons, il s’avança si pressé d’atteindre le but, qu’il négligea de faire surveiller les bois et les taillis si nombreux dont sa route était semée sur tout le parcours. |
||
Le huit juillet, Braddock fut rejoint par Washington qu’une indisposition avait retenu jusque-là en |
Le huit juillet, Braddock fut rejoint par Washington qu’une indisposition avait retenu jusque-là en arrière. Les troupes, après avoir {{corr|cotoyé|côtoyé}} la rive nord de la rivière Monongahéla, traversèrent sur l’autre rive qu’il fallait suivre jusque près du lieu où cette rivière tombe dans l’Ohio. |
||
Le même soir, les Anglais campèrent à dix milles |
Le même soir, les Anglais campèrent à dix milles |
||
Ligne 15 : | Ligne 15 : | ||
Braddock était à cent lieues de se douter que tous |
Braddock était à cent lieues de se douter que tous |
||
ses mouvements étaient soigneusement observés par |
ses mouvements étaient soigneusement observés par |
||
le parti de {{M.|de |
le parti de {{M.|de Contrecœur}}. L’eût-il soupçonné |
||
que, confiant dans la supériorité des armes britanniques et ignorant la façon dont on faisait la guerre en Amérique, il ne s’en fût aucunement alarmé. On verra dans la suite qu’il comptait sans son hôte.<ref>Ferland.</ref> |
que, confiant dans la supériorité des armes britanniques et ignorant la façon dont on faisait la guerre en Amérique, il ne s’en fût aucunement alarmé. On verra dans la suite qu’il comptait sans son hôte.<ref>Ferland.</ref> |
Dernière version du 14 juin 2022 à 01:21
cents hommes, dont il donna le commandement au colonel Dunbar, avec la consigne de le rallier avec toute la célérité possible.
Lui-même, se mettant à la tête de douze cents hommes avec dix canons, il s’avança si pressé d’atteindre le but, qu’il négligea de faire surveiller les bois et les taillis si nombreux dont sa route était semée sur tout le parcours.
Le huit juillet, Braddock fut rejoint par Washington qu’une indisposition avait retenu jusque-là en arrière. Les troupes, après avoir côtoyé la rive nord de la rivière Monongahéla, traversèrent sur l’autre rive qu’il fallait suivre jusque près du lieu où cette rivière tombe dans l’Ohio.
Le même soir, les Anglais campèrent à dix milles du fort Duquesne. On tint conseil pour savoir si l’on traverserait, le lendemain, par un gué voisin sur la rive droite de la Monongahéla, de ce côté étant le fort Duquesne.
Braddock était à cent lieues de se douter que tous ses mouvements étaient soigneusement observés par le parti de M. de Contrecœur. L’eût-il soupçonné que, confiant dans la supériorité des armes britanniques et ignorant la façon dont on faisait la guerre en Amérique, il ne s’en fût aucunement alarmé. On verra dans la suite qu’il comptait sans son hôte.[1]
- ↑ Ferland.