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« Page:Doucet - Moïse Joessin, 1918.djvu/12 » : différence entre les versions

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— Il fait chaud, mais il pourrait encore faire plus chaud que ça, si c’est pour Joessin que tu parles.
— Il fait chaud, mais il pourrait encore faire plus chaud que ça, si c’est pour Joessin que tu parles.


C’était vrai, le colosse avait bien prononcé son ''il fait chaud'' sur un ton ironique ; il descendit la côte eu gromelant des mots, entre coupés de jurons sérieux, dont le sens pouvait se traduire par : je me saoule pas comme lui, et je ne travaille pas le lendemain sans manger au moins du pain et de la graisse. L’explication de part et d’autre ne fut
C’était vrai, le colosse avait bien prononcé son ''il fait chaud'' sur un ton ironique ; il descendit la côte en {{corr|gromelant|grommelant}} des mots, entre coupés de jurons sérieux, dont le sens pouvait se traduire par : je me saoule pas comme lui, et je ne travaille pas le lendemain sans manger au moins du pain et de la graisse. L’explication de part et d’autre ne fut

Dernière version du 17 octobre 2017 à 00:48

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cheveux frisés, voix rauque, cet homme n’était autre que le grand Marga.

— Il fait chaud, disait la voix rauque.

— Oui, disait Grenier de sa voix sourde.

— Ça, c’est pour m’attaquer, dit Joessin à celui-ci, à mi-voix. Si je lui réponds, tu me promets de nous laisser faire ?

— Tu me le promets ?

— Oui, tant que tu voudras, dit Grenier.

Alors, Joessin cria à Marga :

— Il fait chaud, mais il pourrait encore faire plus chaud que ça, si c’est pour Joessin que tu parles.

C’était vrai, le colosse avait bien prononcé son il fait chaud sur un ton ironique ; il descendit la côte en grommelant des mots, entre coupés de jurons sérieux, dont le sens pouvait se traduire par : je me saoule pas comme lui, et je ne travaille pas le lendemain sans manger au moins du pain et de la graisse. L’explication de part et d’autre ne fut