Aller au contenu

« Page:Verne - Voyages et aventures du capitaine Hatteras.djvu/319 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 7 : Ligne 7 :
La précaution de décharger le ''Porpoise'' avait été opportune. Le navire subissait une pression lente, insensible, mais irrésistible, qui l’écrasait peu à peu ; il était évident qu’on ne pourrait rien faire de ces débris. Cependant le docteur espérait toujours en tirer une chaloupe quelconque pour revenir en Angleterre ; mais le moment n’était pas encore venu de procéder à sa construction.
La précaution de décharger le ''Porpoise'' avait été opportune. Le navire subissait une pression lente, insensible, mais irrésistible, qui l’écrasait peu à peu ; il était évident qu’on ne pourrait rien faire de ces débris. Cependant le docteur espérait toujours en tirer une chaloupe quelconque pour revenir en Angleterre ; mais le moment n’était pas encore venu de procéder à sa construction.


{{c|[[File:'The Field of Ice' by Riou and Montaut 038.jpg|240px]]|m=20px}}
{{c|[[File:'The Field of Ice' by Riou and Montaut 038.jpg|200px]]|m=20px}}


Ainsi donc, la plupart du temps, les cinq hiverneurs demeuraient dans une profonde oisiveté. Hatteras restait pensif, étendu sur son lit ; Altamont buvait ou dormait, et le docteur se gardait bien de les tirer de leur somnolence, car il craignait toujours quelque querelle fâcheuse. Ces deux hommes s’adressaient rarement la parole.
Ainsi donc, la plupart du temps, les cinq hiverneurs demeuraient dans une profonde oisiveté. Hatteras restait pensif, étendu sur son lit ; Altamont buvait ou dormait, et le docteur se gardait bien de les tirer de leur somnolence, car il craignait toujours quelque querelle fâcheuse. Ces deux hommes s’adressaient rarement la parole.

Version du 11 avril 2018 à 08:24

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mais la snow-house était construite avec une grande solidité et les tourbillons ajoutaient encore à sa résistance, en accroissant l’épaisseur de ses murs.

Les magasins se tenaient bien également. Tous les objets retirés du navire avaient été rangés avec le plus grand ordre dans ces « Docks des marchandises », comme les appelait le docteur. Or, bien que ces magasins fussent situés à soixante pas à peine de la maison, cependant, par certains jours de drift, il était presque impossible de s’y rendre ; aussi une certaine quantité de provisions devait toujours être conservée dans la cuisine pour les besoins journaliers.

La précaution de décharger le Porpoise avait été opportune. Le navire subissait une pression lente, insensible, mais irrésistible, qui l’écrasait peu à peu ; il était évident qu’on ne pourrait rien faire de ces débris. Cependant le docteur espérait toujours en tirer une chaloupe quelconque pour revenir en Angleterre ; mais le moment n’était pas encore venu de procéder à sa construction.

Ainsi donc, la plupart du temps, les cinq hiverneurs demeuraient dans une profonde oisiveté. Hatteras restait pensif, étendu sur son lit ; Altamont buvait ou dormait, et le docteur se gardait bien de les tirer de leur somnolence, car il craignait toujours quelque querelle fâcheuse. Ces deux hommes s’adressaient rarement la parole.