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Les forêts étaient jadis beaucoup plus vastes, mais le développement insensé des pâturages les a détruites en partie. La plupart de ces pâturages sont affermés à titre de bail à des bergers de Provence qui tous les étés y amènent des troupeaux de moutons. Les végétaux qui recouvrent les montagnes, une fois détruits, n’absorbent plus les eaux pluviales qui vont grossir les torrents ou en former de nouveaux. |
Les forêts étaient jadis beaucoup plus vastes, mais le développement insensé des pâturages les a détruites en partie. La plupart de ces pâturages sont affermés à titre de bail à des bergers de Provence, qui tous les étés y amènent des troupeaux de moutons. Les végétaux qui recouvrent les montagnes, une fois détruits, n’absorbent plus les eaux pluviales qui vont grossir les torrents ou en former de nouveaux. |
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Les ''arbres fruitiers'' croissent principalement sur les coteaux. Outre le merisier, dont les fruits servent à la fabrication du kirsch, et le châtaignier, on rencontre dans l’Isère le figuier, l’amandier, l’abricotier, le noyer, le cerisier et le pêcher, dispersé dans les vignes. |
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métal se rencontre à l’état natif. Le gite de la Gardette est un filon de quartz renfermant du cuivre sulfuré, de la galène, de la blende et de l’or natif. Les autres mines d’or du département sont celles d’Allevard, où l’or se trouve mêlé en très-faible quantité au cuivre gris argentifère ; celle d’Auris-en-Oisans, qui offre un mélange d’antimoine, de plomb, de cuivre, de zinc, d’or et d’argent ; celles de Bourg-d’Oisans, des Chalanches (commune d’Allemont), de la Cochette, du Molard, dans lesquelles l’or se trouve également mêlé dans des proportions très-minimes à d’autres métaux. Le Rhône roule, dit-on, des sables aurifères. |
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Les principales mines d’argent sont celles des Chalanches, où l’argent se trouve à l’état natif, mais où l’on aura toujours à lutter contre une foule d’obstacles, dont le plus sérieux est la position de la mine à une hauteur considérable, sur une montagne escarpée, dont les chemins sont encombrés de |
Les principales '''mines d’argent''' sont celles des Chalanches, où l’argent se trouve à l’état natif, mais où l’on aura toujours à lutter contre une foule d’obstacles, dont le plus sérieux est la position de la mine à une hauteur considérable, sur une montagne escarpée, dont les chemins sont encombrés de 1 à 2 mètres de neige, pendant l’hiver. — Il<section end="s2"/> |
Version du 5 octobre 2018 à 14:01
de Sassenage, de Pariset, de Lans, etc. ; le sycomore, dans l’Oisans, à Allevard, à la Grande-Chartreuse. Le bois de bourdaine, dont le charbon est excellent pour la fabrication de la poudre, est commun, ainsi que le fusain, dont le charbon sert aux dessinateurs. Citons encore le houx, l’ébénier, le merisier, le néflier, l’orme, l’aune, le peuplier, le saule, etc. L’ours se montre quelquefois dans les forêts du département, et l’aigle hante les crêtes rocheuses des Alpes dauphinoises.
Les forêts étaient jadis beaucoup plus vastes, mais le développement insensé des pâturages les a détruites en partie. La plupart de ces pâturages sont affermés à titre de bail à des bergers de Provence, qui tous les étés y amènent des troupeaux de moutons. Les végétaux qui recouvrent les montagnes, une fois détruits, n’absorbent plus les eaux pluviales qui vont grossir les torrents ou en former de nouveaux. Les abus du parcours des troupeaux étrangers et le déboisement des pentes paraissent être la cause des inondations accumulées sur l’Oisans et sa vallée centrale.
Les arbres fruitiers croissent principalement sur les coteaux. Outre le merisier, dont les fruits servent à la fabrication du kirsch, et le châtaignier, on rencontre dans l’Isère le figuier, l’amandier, l’abricotier, le noyer, le cerisier et le pêcher, dispersé dans les vignes.
XI. Industrie.
Presque tous les métaux connus se rencontrent sur le territoire. L’Isère possède plusieurs mines d’or, mais celle de la Gardette, hameau de la commune de Villard-Eymond est la seule où le précieux métal se rencontre à l’état natif. Le gite de la Gardette est un filon de quartz renfermant du cuivre sulfuré, de la galène, de la blende et de l’or natif. Les autres mines d’or du département sont celles d’Allevard, où l’or se trouve mêlé en très-faible quantité au cuivre gris argentifère ; celle d’Auris-en-Oisans, qui offre un mélange d’antimoine, de plomb, de cuivre, de zinc, d’or et d’argent ; celles de Bourg-d’Oisans, des Chalanches (commune d’Allemont), de la Cochette, du Molard, dans lesquelles l’or se trouve également mêlé dans des proportions très-minimes à d’autres métaux. Le Rhône roule, dit-on, des sables aurifères.
Les principales mines d’argent sont celles des Chalanches, où l’argent se trouve à l’état natif, mais où l’on aura toujours à lutter contre une foule d’obstacles, dont le plus sérieux est la position de la mine à une hauteur considérable, sur une montagne escarpée, dont les chemins sont encombrés de 1 à 2 mètres de neige, pendant l’hiver. — Il