Sujet sur Discussion utilisateur:ElioPrrl

Wuyouyuan (discussioncontributions)

Souvenirs (Tocqueville) En lisant le livre numérique récemment téléchargé de cet ouvrage, dont je m'étais occupé il y a longtemps, j'ai constaté que les pages de titre de parties étaient en caractères étonnamment réduits. Je suis allé voir. Apparemment, vous avez raffiné sur la présentation, avec l'effet secondaire de réduire les caractères. D'autre part vous avez jugé que l'éditeur de l'ouvrage s'était désigné à tort sous le nom de Toqueville, sans c. En règle générale, un patronyme ne doit pas être corrigé, à moins qu'il apparaisse une fois différent d'autres apparitions dans le texte. J'imagine mal que celui qui a pris l'initiative de la publication posthume se soit "mal" orthographié lui-même. Si ce qui précède vous déplait, vous pouvez supprimer d'un simple clic.

ElioPrrl (discussioncontributions)

Bonjour Wuyouyuan !

Pour le corps du texte des titres, la diminution est volontaire : pour éviter les divergences entre contributeurs, je mesure la taille sur le fac-similé (ce doit être une déformation professionnelle Mort de rire). La sensation de diminution est par ailleurs exagérée sur le site internet par une illusion optique : les fontes utilisées sur le site ont une hauteur de capitales et une hauteur de x plus proches que les fontes habituelles des livres et des liseuses, de sorte que pour compenser cette différence de proportions, dans nos transcriptions, par rapport au fac-similé, on a tendance à exagérer en agrandissant le corps le texte, et inversement à se refréner en réduisant du corps du texte. Ainsi, la plupart des titres et sous-titres dans les livres du xixe siècle sont composés dans le même corps que le texte, alors que beaucoup de contributeurs les transcrivent en 110 ou 120 %.

Pour la graphie « Toqueville », le même homme a signé « Comte de Toqueville » en appendice, mais « Comte de Tocqueville » en couverture et p. v ; pour toutes les autres occurrences de « Tocqueville », que ce soit comme patronyme ou toponyme, on trouve le c. Cela me paraît donc être une coquille à corriger, ne serait-ce que pour harmoniser les trois signatures. En outre, le catalogue de la BnF écrit « Comte [Christian] de Tocqueville » dans la notice du livre, et la notice auteur correspondante est intitulée « Tocqueville, Christian Clérel, comte de ». Enfin, la préface de Monnier pour les Souvenirs dans les œuvres complètes chez Gallimard porte aussi « Christian de Tocqueville ».

Tant que je vous ai sous la main, est-ce que vous avez essayé le modèle {{p début}} que je vous conseillais sur le Scriptorium, pour ajuster les marges de paragraphes ? Si vous remarquez des bugs, ou si vous pensez devoir y ajouter un paramètre, je reste disponible sur cette conversation Sourire

Bonne journée !

Jim Bey (discussioncontributions)

Bonjour ElioPrrl,

Je viens mettre mon grain de sel au sujet de la balise {{m|p début}} que j'utilise intensément ces temps-ci. Et dont j'apprécie l'efficacité.

Il me semble qu'il reste un petit bug de présentation pour {{m|p début de page}}, car en mode page, le texte commence avec une indentation. Il me semble qu'il y a un <p> en trop dans la formule.

cf. [Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 3.djvu/381] par exemple.

Cordialement,

Jim Bey (je ne sais comment signer - le modèle ne semble pas fonctionner)

ElioPrrl (discussioncontributions)

Je viens de faire la modification sur la page donnée en exemple. Ce modèle est très sensible aux sauts de lignes, et il faut exactement respecter le deuxième exemple de la documentation pour que la transclusion ne présente pas des coupures de lignes indésirables.

Jim Bey (discussioncontributions)

Compris !

Comme cela ne gêne pas la transclusion, et comme je préfère garder les sauts de lignes en mode page pour la correction, c'est mineur, et je vais continuer comme ça.

Merci.

ElioPrrl (discussioncontributions)

Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais il y a encore un ou deux ans, toutes les pages commençaient par un alinéa ; je me suis débrouillé pour corriger ce bug sur la majorité des pages en modifiant la feuille de style globale de Wikisource, mais les pages qui commencent par ce modèle conservent cet ancien bug.

Wuyouyuan (discussioncontributions)

J'ai un préjugé, ancré par des années de pratique, contre le raffinement dans la mise en page des textes. J'ai plus d'une fois repris des transcriptions fautives ou des mots oubliés, qui étaient dissimulés par un nuage de HTML et de modèles divers. Et, en général, il me parait plus important de dédier son énergie à transcrire des textes qu'à en faire plus que l'indispensable pour restituer la volonté de l'auteur (paragraphes, retraits, gras, italique, mais pour les titres il suffit d'être clair et aéré). Mais j'ai tort, ici chacun fait ce qui lui fait le plus plaisir sans nuire au but commun. Je suppose que vous êtes vous-même typographe, ou étudiant en vue de travailler dans l'édition. (incise: l'agrandissement des titres provient de l'utilisation des balises de titre T2 T3 etc, auxquelles une présentation est associée ; ce n'est pas la volonté du contributeur, juste un automatisme ; les tentatives de rectifier le corps sans supprimer la balise donnent des résultats désordonnés).


Quant à la correction des coquilles, ou jugées telles, j'ai pour principe de respecter ce qui est écrit, de ne corriger que ce qui est la vraie coquille, l'inadvertance du typographe qui a triplé au lieu de redoubler, remis après le trait d'union une syllabe qui était avant, etc.. et parfois, en l'expliquant, choisir une lecture parmi plusieurs possibles. Je sais que mon point de vue est minoritaire et le zèle des correcteurs très grand. J'ai un jour, en lisant une phrase dont je ne comprenais pas le sens, découvert que le correcteur avait considéré le mot "enter" (greffer) comme une coquille. J'ai transcrit À travers l’Inde en automobile , en 1905, ouvrage édité à compte d'auteur, où l'imprimeur avait respecté l'orthographe du manuscrit, et j'ai précisé que je préservais le texte original. A divers endroits, d'autres ont "corrigé les coquilles" et même rectifié des noms de lieux. Mais, comme je l'ai déjà dit, chacun fait ce qui lui plait.

ElioPrrl (discussioncontributions)

Je pense que ces deux buts ne sont pas opposés, et je travaille autant sur la présentation des ouvrages que je transcris que sur les améliorations possibles à apporter aux gadgets déjà présents de surlignage et du bouton T. Je considère comme vous que la première relecture doit viser à la correction du texte ; pour les relectures suivantes, on peut apporter une attention plus grande à sa présentation. À ce moment-là, je fais la distinction entre ce qui est, dans une mise en page, largement indépendant de la pagination et de la justification, et ce qui est susceptible de tolérances diverses de page en page. Je respecte donc le plus scrupuleusement les premiers traits, soit tout ce que vous citez, ce à quoi je rajouterai donc la taille du texte. Quant à la seconde catégorie, par exemple, je ne respecte pas la hauteur des marges verticales (me contentant de marges aérées et hiérarchisées), ni les retours à la ligne dans les titres centrés (je suis seulement la règle qui veut que le passage à la ligne ne peut avoir lieu entre un article et un nom, une préposition ou une conjonction et le mot qui la suit, un pronom et le verbe, etc.), ni la disposition exacte des images (je les rends plutôt flottantes, pour adaptation aux divers supports de lecture) ; je ne me fais pas non plus un cas de conscience de rapatrier les notes de fin au bas des pages, ni même les notes à cheval sur deux pages sur la même page si cela conduit à des contorsions trop grandes.

Par contre, je reconnais que je ne suis pas typographe, et que cela me dessert dans cette discussion ; je suis seulement très intéressé par ces matières, ayant beaucoup lu, et ressuivi de près la mise en pratique des conventions typographiques françaises dans LaTeX (le « Word » des mathématiciens et physiciens, et de plus en plus de tous les chercheurs : économistes, linguistes, philologues, dont les textes nécessitent des mises en formes très poussées que les outils traditionnels ne peuvent permettre).

Pour les coquilles, plusieurs cas. Noms propres : je ne corrige pas, sauf dans le cas qui nous occupe, à savoir pour harmoniser si un même nom est écrit de deux manières ; et dans ce cas-là je suis la graphie majoritaire. Orthographe grammaticale et ponctuation : je corrige les cas évidents, mais laisse les cas litigieux (participe passé avec verbe pronominal, nom de genre notoirement mal connu, mode verbal après une conjonction de subordination en tolérant plusieurs, par exemple). Orthographe lexicale, hors néologismes : je corrige soit pour harmoniser dans un livre, soit lorsque la forme n'est pas attestée dans les dictionnaires du temps ou le CNRTL. Le sujet des erreurs de fait (confusion entre des noms, mauvaise date) est plus compliqué : en général je ne les corrige que si cela a été fait dans une réédition revue et corrigée du même livre, et je signale en page de discussion la référence. Mon choix le plus aventureux, dans mon souvenir, ce fut de faire passer dans la traduction CUF de la Constitution des Athéniens des errata que le traducteur/éditeur scientifique avait signalées non pas dans le livre, mais dans une revue savante, et qui ne sont pas entrés dans les rééditions ultérieures, soit à cause de la mort du traducteur avant la deuxième édition, soit parce que cela aurait dérangé les alignements entre le texte grec et la traduction. De manière générale, les éditions critiques sont utiles, tant pour justifier un {{corr}} ou un {{sic2}}, que pour, en amont, identifier une édition fiable — je me plains trop souvent que soient importées des éditions dont le texte est faiblement établi, ce qui conduit souvent à des corrections discutables, évitées si on importait directement les éditions originale ou définitive.

Wuyouyuan (discussioncontributions)

Je n'ai rien à redire à vos objectifs d'harmonie des textes (mes préférences sont plus simples, mais comme je disais, ici chacun fait selon son plaisir), sauf sur le point des "errata" qu'on découvre ailleurs que dans la page adéquate de l'ouvrage lui-même. Ici on reproduit un texte, tel qu'il est. Récemment j'ai mis au point Psychopathologie de la vie quotidienne , la traduction de Samuel Jankelevitch. Le texte d'une édition récente avait été apparié avec le fac-simile de la première édition de 1922. Or tout avait bougé, en particulier la traduction des mots techniques de la psychanalyse. J'ai rétabli le texte de 1922, même si celui de la nouvelle édition est "meilleur". Quitte à me remettre au travail si je trouve un fac-simile de l'édition définitive ; avoir les deux éditions sera intéressant pour le lecteur.


Un texte "historique" de Wikisource : Utilisateur:ThomasV/serment . ThomasV est un des pères fondateurs de Wikisource, et développeur de l'outil de correction des pages etc., par ailleurs prophète irascible qui menaçait d'exclusion ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui. Je suis totalement d'accord avec ce qu'il dit ici.