DEUXIÈME SECTION.
DÉTERMINATION D’UNE ORBITE D’APRÈS QUATRE OBSERVATIONS,
DONT DEUX SEULEMENT SONT COMPLÈTES.
164
Nous avons déjà établi, au commencement du second livre
(art. 115), que l’usage du problème longuement traité dans la section précédente, est limité aux orbites dont l’inclinaison n’est ni
nulle, ni très-petite, et que la détermination des orbites peu inclinées
doit nécessairement être basée sur quatre observations. Mais quatre
observations, puisqu’elles équivalent à huit équations, et que le
nombre d’inconnues monte seulement à six, rendraient le problème
indéterminé ; c’est pourquoi il faudra mettre de côté, dans deux
observations, les latitudes (ou les déclinaisons), pour qu’on puisse
satisfaire exactement aux autres données. Ainsi se présente le problème auquel cette section sera consacrée ; mais la solution que nous
donnerons ici ne s’étendra pas seulement aux orbites peu inclinées,
mais pourra aussi être appliquée avec succès aux orbites d’une inclinaison de grandeur quelconque. Ici aussi, de même que dans le
problème de la section précédente, il convient de séparer le cas dans
lequel on possède déjà les dimensions approchées de l’orbite, de
celui relatif à une première détermination d’une orbite encore entièrement inconnue : nous commencerons par le premier cas.
165
La méthode la plus simple pour ajuster une orbite, déjà approximativement connue, à quatre observations, paraît être celle-ci.
Soient et les distances approchées de l’astre à la Terre dans deux
observations complètes ; au moyen de ces distances on calculera les
lieux héliocentriques correspondants, et de là les éléments ; après
cela, on calculera, d’après ces éléments, les longitudes géocentriques
ou les ascensions droites pour les deux autres observations. Si ces
quantités s’accordent par hasard avec les observations, les éléments n’auront besoin d’aucune correction ; s’il n’en est pas ainsi, les différences seront notées, et l’on refera le même calcul une seconde fois en faisant varier un peu les valeurs de et On déterminera ainsi trois systèmes de valeurs des quantités et des
différences d’où l’on obtiendra, d’après les principes de
l’art. 120, les valeurs corrigées des quantités auxquelles correspondront les valeurs Par un calcul semblable
établi sur ce quatrième système, on déterminera les éléments d’après
lesquels les quatre observations seront toutes exactement représentées.
Enfin, si l’on a le pouvoir de choisir, il sera plus convenable de
prendre pour observations complètes, celles qui permettent d’obtenir
la position de l’orbite avec la plus grande précision, et par conséquent les deux observations extrêmes, toutes les fois qu’elles embrassent un mouvement héliocentrique de 90° ou moins. Mais si
elles ne jouissent pas d’une égale précision, on mettra de côté les
latitudes ou les déclinaisons de celles que l’on soupçonnera être les
moins exactes.
166
Pour la première détermination d’une orbite entièrement inconnue,
d’après quatre observations, on emploiera nécessairement des positions n’embrassant pas un mouvement héliocentrique trop grand ;
sans cela, en effet, nos moyens seraient insuffisants pour obtenir facilement la première approximation. Cependant la méthode que nous
allons immédiatement donner, jouit d’une si grande extension, que
l’on pourra, sans hésitation, faire usage d’observations embrassant un
mouvement héliocentrique de 30 ou 40°, pourvu que les distances au
Soleil ne soient pas trop inégales : lorsque l’on pourra choisir, il sera
plus avantageux de prendre, à peu près égaux, les intervalles de
temps compris entre la première et la seconde observation, entre
la seconde et la troisième, entre la troisième et la quatrième. Mais
il n’y aura pas besoin de trop s’en préoccuper, ainsi que le montrera
l’exemple ci-joint, dans lequel les intervalles de temps sont 48, 55
et 59 jours, et le mouvement héliocentrique plus grand que 50°.
Notre solution demande, en outre, que la seconde et la troisième
observation soient complètes, et par suite, que les latitudes ou déclinaisons soient négligées dans les observations extrêmes. Nous
avons, en vérité, averti ci-dessus, que eu égard à la précision, il sera le plus souvent préférable que les éléments soient adaptés aux
deux observations complètes extrêmes, et aux longitudes ou ascensions droites intermédiaires ; cependant, dans une première détermination de l’orbite, on ne regrettera pas d’avoir renoncé à cet avantage, puisqu’une prompte approximation est de beaucoup le plus
important, et qu’on peut facilement après cela réparer ce dommage
qui, principalement, tombe seulement sur la longitude du nœud et
l’inclinaison de l’orbite, et affecte à peine sensiblement les autres
éléments.
Pour être plus bref, nous établirons l’exposition de la méthode,
de manière à rapporter tous les lieux à l’écliptique, et par suite,
nous supposerons que quatre longitudes et deux latitudes sont données ; cependant puisque nous tenons compte, dans nos formules,
de la latitude de la Terre, elles pourront facilement se rapporter au
cas où l’équateur est pris comme plan fondamental, pourvu que
les ascensions droites et les déclinaisons soient substituées aux longitudes et aux latitudes.
Enfin, tout ce que nous avons exposé dans la section précédente,
concernant la nutation, la précession et la parallaxe, et aussi l’aberration, s’applique aussi bien ici ; à moins donc, que les distances
approchées à la Terre ne soient déjà connues d’autre part, de manière qu’on puisse employer, relativement à l’aberration, la méthode I de l’art. 118, les lieux observés seront d’abord seulement
délivrés de l’aberration des étoiles, et les époques seront corrigées,
aussitôt que l’on aura obtenu, dans le cours du calcul, une détermination approchée des distances, ainsi qu’on le verra plus clairement dans ce qui suit.
167
Nous faisons précéder l’exposition de la méthode de la liste des
principaux signes qui y sont employés. Nous aurons :
- , époques des quatre observations ;
- , longitudes géocentriques de l’astre ;
- , leurs latitudes ;
- , distances au Soleil ;
- , distances à la Terre ;
- , longitudes héliocentriques de la Terre ;
- latitudes héliocentriques de la Terre ;
- distances de la Terre au Soleil ;
le double des aires des triangles qui sont respectivement compris entre le Soleil, la première et la seconde position de l’astre, la seconde et la troisième, la troisième et la quatrième, la première et la troisième, la seconde et la quatrième ;
les quotients obtenus par la division des aires
par les aires des secteurs correspondants ;
les longitudes de la planète, dans l’orbite, comptées d’un point arbitraire.
Désignons enfin par les positions héliocentriques
de la Terre sur la sphère céleste dans la seconde et la
troisième observation, par les lieux géocentriques de l’astre
et par ses positions héliocentriques.
Ceci étant compris, le premier travail consistera, de même que
dans le problème de la section précédente (art. 136), dans la détermination
de la position des grands cercles dont nous
désignons les inclinaisons sur l’écliptique par nous joindrons en
même temps à ce calcul la détermination des arcs
De là, nous aurons évidemment,
ou, en posant
168
En combinant les équations 1 et 2, art. 112, on obtient les équations
suivantes, exprimées d’après les symboles relatifs à la présente
recherche :
- Ces équations, en posant,
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
et toutes les réductions étant convenablement faites, se changent en
les équations suivantes :
ou, en posant en outre,
en celles-ci,
I.
|
|
|
II.
|
|
|
Au moyen de ces deux équations et pourront être déterminées
d’après Si, en vérité, on devait éliminer
de ces équations, ou nous tomberions sur une équation
d’un ordre très-élevé ; mais par des méthodes indirectes, les valeurs
des inconnues seront obtenues assez promptement au moyen
de ces équations, sans changer leur forme. Le plus souvent les valeurs
approchées des inconnues sont déjà obtenues si l’on néglige
d’abord et à savoir :
Mais dès que la valeur approchée de l’une ou l’autre des inconnues
est obtenue, les valeurs satisfaisant exactement aux équations
s’obtiennent facilement. Soit, en effet, la valeur approchée de
qui, substituée dans l’équation I, donne de même en substituant
dans l’équation II, on en déduit les mêmes
opérations sont répétées en substituant pour dans I une autre valeur
d’où l’on obtient cette valeur étant substituée
dans II, donne Alors, la valeur corrigée de sera
.
et la valeur corrigée de
Si on le juge nécessaire, le même calcul sera recommencé avec la
valeur corrigée de et une autre légèrement différente, jusqu’à ce
que l’on trouve des valeurs de satisfaisant exactement aux équations I, II. Au reste, les moyens ne manqueront pas, même à
l’analyste médiocrement exercé, pour abréger le calcul.
Dans ces opérations les quantités irrationnelles
sont facilement calculées, en introduisant les arcs
dont les tangentes sont respectivement de là, il vient
Ces arcs auxiliaires, qui doivent être pris entre 0 et 180° pour que
et deviennent positifs, seront évidemment identiques avec les
arcs d’où il est clair que de cette manière on connaîtra
non-seulement ’ et mais aussi la position des points et
Cette détermination des quantités exige que
soient connues ; les quatre premières de ces quantités
s’obtiennent, par le fait, des données du problème, mais les quatre
suivantes dépendent de et Les quantités ne pourront
pas encore être exactement déterminées ; cependant puisque
l’on a
III.
|
|
|
IV.
|
|
|
V.
|
|
|
VI.
|
|
|
aussitôt se présentent les valeurs approchées,
sur lesquelles sera basé le premier calcul.
169
Le calcul de l’article précédent étant achevé, il faudra avant tout
déterminer l’arc Ceci se fera de la manière la plus commode,
si auparavant, de même que dans l’art. 137, on a obtenu l’intersection
des grands cercles et leur inclinaison mutuelle
après cela, on trouvera, au moyen de de et de
par les mêmes formules que nous avons données
dans l’art. 144, non-seulement mais aussi les
angles suivant lesquels les grands cercles coupent
le grand cercle Après que l’arc aura été trouvé,
et s’obtiendront par la combinaison des équations
et de la même manière, et par la combinaison des équations
Tous les nombres trouvés de cette manière seraient exacts si dès
le commencement on eût pu partir des valeurs vraies de
et alors, on pourrait déterminer la position du plan de l’orbite, de la
même manière que dans l’art. 149, soit d’après et soit d’après
et et les dimensions de l’orbite au moyen de
et ou, ce qui est plus exact, au moyen de et
Mais dans le premier calcul, nous négligerons toutes ces quantités,
et nous nous attacherons principalement à obtenir les valeurs le plus
approchées des quantités Nous atteindrons ce but, si
d’après la méthode exposée art. 88 et suivants,
de |
|
|
|
|
|
nous obtenons |
|
» |
|
|
|
|
|
» |
|
» |
|
|
|
|
|
» |
|
Nous substituerons ces quantités et aussi les valeurs de
etc., dans les formules III-VI, d’où les valeurs de
résulteront beaucoup plus exactes que celles sur laquelle la
première hypothèse a été établie. Avec ces valeurs, on formera alors
la seconde hypothèse, qui, si elle est conduite jusqu’au bout exactement
de la même manière que la première, fournira des valeurs beaucoup
plus exactes de et on obtiendra ainsi la troisième
hypothèse. Ces opérations seront répétées jusqu’à ce que les valeurs
de paraissent ne plus exiger de correction, ce qu’une
pratique fréquente apprendra bientôt à juger sainement. Lorsque le
mouvement héliocentrique est petit, la première hypothèse fournit
généralement ces valeurs déjà assez exactement ; mais si le mouvement
embrasse un arc assez considérable, si de plus les intervalles de
temps sont notablement inégaux, il faudra avoir recours à plusieurs
hypothèses ; mais, dans ce cas, les premières hypothèses n’exigent
pas une grande précision de calcul. Enfin, dans la dernière hypothèse,
les éléments eux-mêmes seront déterminés de la manière que
nous venons de l’indiquer.
170
Dans la première hypothèse, il faudra évidemment se servir des
temps non corrigés puisque les distances à la Terre ne peuvent
pas encore être calculées ; mais aussitôt que nous aurons obtenu
les valeurs approchées des quantités nous pourrons aussi déterminer
approximativement les distances. Cependant, puisque les
formules relatives à et se présentent ici un peu plus compliquées,
il sera convenable de retarder le calcul de la correction des temps
jusqu’au moment où les valeurs des distances s’obtiendront assez
exactement pour qu’il soit inutile de recommencer le calcul. C’est
pourquoi il sera avantageux d’établir cette opération sur ces valeurs
de auxquelles conduit l’avant-dernière hypothèse, de manière
à procéder enfin à la dernière hypothèse avec les valeurs corrigées
des temps et des quantités Voici les formules que l’on
devra employer à cet effet :
VII.
|
|
|
VIII.
|
|
|
IX. |
|
X. |
|
XI. |
|
XII. |
|
Les formules IX-XII se déduisent sans difficulté des équations 1, 2, 3,
art. 112, pourvu que les symboles employés dans ces équations
soient convenablement remplacés par ceux dont nous nous servons
ici. Il est évident que les formules deviendront beaucoup plus simples,
si s’évanouissent. Par la combinaison des formules IX
et X, on obtiendra non-seulement mais aussi et de la même manière,
non-seulement mais aussi au moyen des équations XI
et XII : les valeurs de ces latitudes comparées à celles fournies par
l’observation (qui n’entrent pas dans le calcul), si elles sont données,
montreront avec quel degré de précision les latitudes extrêmes peuvent
être représentées au moyen des éléments qui s’adaptent aux
six autres données.
171
Un exemple convenable pour éclaircir cette recherche s’obtient
d’après Vesta, qui, parmi toutes les planètes récemment découvertes, jouit de la plus petite inclinaison sur l’écliptique[1]. Nous
choisissons les observations suivantes obtenues à Brême, Paris, Lilienthal
et Milan, par les célèbres astronomes Olbers, Bouvard,
Bessel et Oriani :
TEMPS MOYEN du lieu de l’observation.
|
ASCENSION DROITE.
|
DÉCLINAISON.
|
1807, |
|
30j 12h 33m 17s
|
183° 52′ 40,8″ |
11° 54′ 27,0″ |
Nord.
|
|
|
17j 18h 16m 15s
|
178° 36′ 42,3″ |
11° 39′ 46,8″ |
—
|
|
|
11j 10h 30m 19s
|
189° 49′ 47,7″ |
3° 39′ 10,1″ |
—
|
|
|
18j 17h 22m 16s
|
212° 50′ 43,4″ |
8° 38′ 17,0″ |
Sud.
|
Nous trouvons pour les mêmes époques, d’après les tables du Soleil,
|
LONGITUDE du Soleil de l’équinoxe apparent.
|
NUTA- TION.
|
DISTANCE à la Terre.
|
LATITUDE du Soleil.
|
OBLIQUITÉ apparente de l’écliptique.
|
|
30
|
9° 21′ 59,5″
|
+ 16″,8
|
0,9996448
|
+ 0″,23
|
23° 27′ 50,82″
|
|
17
|
55° 56′ 20,0″
|
+ 16″,2
|
1,0119789
|
− 0″,63
|
49,83″
|
|
11
|
108° 34′ 53,3″
|
+ 17″,3
|
1,0165795
|
− 0″,46
|
49,19″
|
|
8
|
165° 8′ 57,1″
|
+ 16″,7
|
1,0067421
|
+ 0″,29
|
49,26″
|
Maintenant, les lieux observés de la planète, en employant l’obliquité
apparente de l’écliptique, ont été convertis en longitudes et
latitudes, purgés de la nutation et de l’aberration des fixes, et
enfin, en retranchant la précession, réduits au commencement de
l’année 1807 ; les positions fictives de la Terre ont alors été déduites des
lieux du Soleil, d’après les principes de l’art. 72 (afin d’avoir égard à la parallaxe), et les longitudes transportées à la même époque en
retranchant la nutation et la précession ; enfin, les époques ont été
comptées du commencement de l’année et réduites au méridien de
Paris. De cette manière ont été obtenus les nombres suivants :
|
89,505162
|
137,344502
|
192,419502
|
251,288102
|
|
178° 43′ 38,87″
|
174° 1′ 30,08″
|
187° 45′ 42,23″
|
213° 34′ 15,63″
|
|
12° 27′ 6,16″
|
10° 8′ 7,80″
|
6° 47′ 25,51″
|
4° 20′ 21,63″
|
|
189° 21′ 33,71″
|
235° 56′ 0,63″
|
288° 35′ 20,32″
|
345° 9′ 18,69″
|
|
9,9997990
|
0,0051376
|
0,0071739
|
0,0030625
|
De là nous déduisons
|
168° 32′ 41,34″,
|
|
62° 23′ 4,88″,
|
|
9,9526104,
|
|
173° 5′ 15,68″,
|
|
100° 45′ 1,40″,
|
|
9,9994839,
|
|
−11,009449,
|
|
−1,083306,
|
|
0,0728800,
|
|
9,7139702
|
|
− 2,082036,
|
|
+6,322006,
|
|
0,0798512
|
|
9,8387061
|
|
37° 17′ 51,50″ |
|
|
89° 24′ 11,84″ |
9° 5′ 5,48″
|
|
−25° 5′ 13,38″ |
|
|
−11° 20′ 49,56″
|
Ces calculs préliminaires étant résolus, nous abordons la première hypothèse. D’après les intervalles de temps nous avons
|
9,9153666
|
|
9,9765359
|
|
0,0054651,
|
et de là, les premières valeurs approchées
|
0,06117, |
|
0,33269, |
|
9,59087,
|
|
9,97107, |
|
0,28681, |
|
9,68097,
|
de là ensuite,
|
−7,68361 |
|
|
0,04666
|
|
+2,20771 |
|
|
0,12552.
|
Au moyen de ces valeurs, on obtient, après quelques essais, la solution
suivante des équations I, II :
|
2,04856, |
|
23° 38′ 17″, |
|
0,34951
|
|
1,95745, |
|
27° 2′ 0″, |
|
0,34194.
|
De et nous obtenons
17° 7′ 5″ ;
de là, pourront être déterminées par les
équations suivantes :
|
9,74942, |
|
|
0,07500
|
|
9,84729, |
|
|
0,10733 ;
|
d’où nous obtenons
|
14° 14′ 32″, |
|
0,35865,
|
|
18° 48′ 33″, |
|
0,33887.
|
Enfin, on trouve
0,00426,
0,00599,
0,00711,
et de là les valeurs corrigées de
|
0,05944, |
|
|
9,60374,
|
|
9,97219, |
|
|
9,69581,
|
sur lesquelles la seconde hypothèse sera établie. Ses principaux résultats
sont les suivants :
|
|
|
|
|
|
|
|
− 7,67820, |
|
0,045736,
|
|
+ 2,21061, |
|
0,126054,
|
|
2,03308, |
|
23° 47′ 54″, |
|
0,346747,
|
|
1,94290, |
|
27° 12′ 25″, |
|
0,339373,
|
|
17° 8′ 0″,
|
|
14° 21′ 36″, |
|
0,354687,
|
|
18° 50′ 43″, |
|
0,334564,
|
|
0,004359, |
0,006102, 0,007280.
|
De là se déduisent de nouveau les valeurs corrigées de
|
0,059426, |
|
|
9,604749,
|
|
9,972249, |
|
|
9,697564,
|
au moyen desquelles, si nous procédons à la troisième hypothèse,
résultent les nombres suivants :
|
|
|
|
|
|
|
|
− 7,67815, |
|
0,045729,
|
|
+ 2,21076, |
|
0,126082,
|
|
2,03255, |
|
23° 48′ 14″, |
|
0,346653,
|
|
1,94235, |
|
27° 12′ 49″, |
|
0,339276,
|
|
17° 8′ 4″,
|
|
14° 21′ 49″, |
|
0,354522,
|
|
18° 51′ 47″, |
|
0,334290,
|
|
0,004363, |
0,006106, 0,007290.
|
Si maintenant les distances à la Terre sont calculées d’après les
principes de l’article précédent, on obtient
|
1,5635, |
|
|
2,1319
|
|
0,09876 |
|
|
0,42842
|
|
9,44252 |
|
|
9,30905
|
|
12° 26′ 40″ |
|
|
4° 20′ 39″
|
|
0,10909 |
|
|
0,42967.
|
De là sont obtenus
|
Corrections des temps. |
Époques corrigées.
|
I. |
0,007335 |
89,497827
|
II. |
0,008921 |
135,335581
|
III. |
0,012165 |
192,407337
|
IV. |
0,015346 |
251,272756
|
d’où se déduisent les valeurs des quantités corrigées
de nouveau,
|
0,059415, |
|
|
9,604782,
|
|
9,972253, |
|
|
9,697687.
|
Enfin, si à l’aide de ces nouvelles valeurs la quatrième hypothèse
est formée, les nombres suivants s’en déduisent :
|
|
|
|
|
|
|
|
− 7,678116, |
|
0,045723
|
|
+ 2,210773, |
|
0,126084
|
|
2,032473, |
|
23° 48′ 16,7″, |
|
0,346638
|
|
1,942281, |
|
27° 12′ 51,7″, |
|
0,339263
|
|
17° 28′ 45.1″,
|
|
176° 7′ 50,5″,
|
|
4° 33′ 23,6″
|
|
14° 21′ 51.9″,
|
|
0,354503
|
|
18° 51′ 59.5″
|
|
0,334263.
|
Ces nombres diffèrent si peu de ceux fournis par la troisième hypothèse,
que nous pouvons maintenant procéder en toute sûreté à la
détermination des éléments. Nous déterminerons d’abord la position du
plan de l’orbite. D’après les règles de l’art. 149, on trouve, au moyen
de et l’inclinaison de l’orbite = 7° 8′ 14,8″, la longitude du nœud ascendant 103° 16′ 37,2″, l’argument de la latitude
dans la seconde observation 94° 36′ 4,9″, et par suite, la longitude
dans l’orbite 197° 52′ 42,1″ ; de la même manière, au moyen de
et on déduit pour l’inclinaison de l’orbite 7° 8′ 14,8″
la longitude du nœud ascendant 103° 16′ 37,5″, l’argument de la
latitude dans la troisième observation 111° 44′ 9.7″, et par suite, la
longitude dans l’orbite 215° 0′ 47,2″. D’après cela, la longitude dans
l’orbite pour la première observation sera 183° 30′ 50,2″, pour la
quatrième 233° 51′ 56,7″, Si maintenant les dimensions de l’orbite
sont déterminées d’après et 50° 21′ 6,5″, on
trouve
Anomalie vraie pour le premier lieu |
293° 33′ 43,7″
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Anomalie vraie pour le quatrième lieu |
343° 54′ 50,2″
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De là, la longitude du périhélie |
219° 57′ 56,5″
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Anomalie moyenne pour le premier lieu |
302° 33′ 32,6″
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Anomalie moyenne pour le quatrième lieu |
346° 32′ 25,2″
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Mouvement moyen diurne sidéral |
978",7216
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Anomalie moyenne pour le commencement de l’année 1807 |
278° 13′ 39,1″
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Longitude moyenne pour la même époque |
168° 10′ 45,6″
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5° 12′ 58,1″
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Logarithme du demi grand axe |
0,372898
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Si les positions géocentriques de la planète sont calculées d’après
ces éléments, pour les temps corrigés les quatre longitudes
s’accordent avec et les deux latitudes intermédiaires
avec à un dixième de seconde, mais les latitudes extrêmes
sont 12° 26′ 43,7″ et 4° 20′ 40,1″ ; la première en défaut de
22″,4, et la seconde en excès de 18″,5. Cependant si, sans changer
les autres éléments, on augmente seulement l’inclinaison de l’orbite
de 6″, et si l’on diminue de 4′ 40″ la longitude du nœud, les erreurs
distribuées entre toutes les latitudes s’abaissent à quelques secondes,
et les longitudes sont seulement affectées d’erreurs très-légères, qui
se trouvent même réduites à presque rien si, en outre, on diminue
de 2″ la longitude de l’époque.