Discussion Livre:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 3.djvu
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Choix éditoriaux[modifier]
Voir tome 1.
Corrections[modifier]
Fac-similés[modifier]
Vignettes
- ↑ Lettre 261 (revue en grande partie sur une ancienne copie). — 1. Mme de la Trousse.
- ↑ 2. Terre et château sur les bords de l’Oise, à douze lieues et demie de Paris, dans l’élection de Senlis. Érigé par Henri IV en marquisat pour sa maîtresse Henriette de Balsac d’Entragues, et en duché-pairie par Louis XIV, Verneuil, après la mort du duc, passa dans la maison de Condé.
- ↑ 3. « Le 31 (mars) la chancelière de France fit faire un service très-solennel pour le chancelier son époux, en l’église des religieuses du monastère royal de Sainte-Élisabeth, du tiers ordre de Saint-François. Les religieux du couvent de Nazareth (fondé par le chancelier en 1630) assistèrent au service au nombre de cinquante ; puis le gardien, confesseur du défunt, porta le cœur en cérémonie en leur église (où étaient les tombeaux de la famille et où un nouveau service fut célébré le lendemain). » Gazette du 2 avril 1672. — Les filles de Sainte-Élisabeth avaient été établies par la reine Marie de Médicis, qui posa la première pierre de leur maison et de leur église, achevées en 1630 ; elles reconnaissaient sans doute le chancelier pour un de leurs fondateurs ; c’est chez elles, en 1682, que se retira sa fille la duchesse de Verneuil (voyez tome II, p. 52, note 1). — Voyez la lettre du 6 mai 1672.
- ↑ 4. Sans doute la femme et cousine germaine du chancelier de la Reine, Gaspard de Fieubet : Marie Ardier, fille de Paul, seigneur de Beauregard, président à la chambre des comptes, morte sans enfants en janvier 1686. Voyez sur son mari la lettre du 31 mai 1675. — Dans le manuscrit il y a Froubet, au lieu de Fieubet.
- ↑ 5. Probablement Catherine-Alphonsine de Renti, femme, depuis mai 1658, de Claude comte de Choiseul, de la branche de Francières, maréchal de camp en 1669, maréchal de France en 1693. Elle mourut sans enfants, à soixante-quatorze ans, en 1710, séparée de son mari depuis un grand nombre d’années. Voyez Saint-Simon, tome IX, p. 83. — Celle à qui appartenait le titre de duchesse de Choiseul semble avoir toujours été appelée la maréchale du Plessis (du Plessis Praslin). Voyez tome II, p. 394, note 5.
- ↑ 6. Charlotte de Prie, sœur aînée de la maréchale de la Mothe Houdancourt, veuve depuis deux ans de Noël de Bullion, seigneur de Bonnelle, marquis de Gallardon, président, puis conseiller d’honneur au parlement de Paris, fils aîné du surintendant de Bullion. Elle mourut en 1700, âgée de soixante-dix-huit ans.
- ↑ 7. Voyez tome II, p. 119, note 23.
- ↑ 8. Voyez tome II, p. 257, note 3.
- ↑ 9. Tragédie de Thomas Corneille, représentée pour la première fois le 4 mars 1672, sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. « Ariane eut un succès prodigieux… et balança beaucoup la réputation du Bajazet de Racine, qu’on jouait en même temps, quoique assurément Ariane n’approche pas de Bajazet ; mais le sujet était heureux. » (Préface de Voltaire.)
- ↑ 10. « Enfin, dans cette pièce, il n’y a quAriane, » dit Voltaire à la fin de son commentaire.
- ↑ 11. Voyez la lettre précédente, tome II, p. 547.
- ↑ 12. Voyez dans la Bibliothèque américaine de M. H. Ternaux la liste des ouvrages relatifs à l’Amérique qui avaient paru depuis sa découverte jusqu’à la date de cette lettre. — Peut-être s’agit-il ici de l’Histoire de l’amiral D. Christoval Colomb, composée en espagnol par Ferdinand Colomb, fils du grand navigateur, et traduite en italien par Alfonse de Ulloa. Cette traduction fut imprimée deux fois à Venise, en 1571 et en 1674.
- ↑ 13. Dans l’édition de la Haye : « Me revient. »
- ↑ 14. C’est le texte de la Haye (1726). Dans la première des éditions de Perrin (1734), on lit : « m’en défaire ; » dans la seconde (1754) : « m’en défendre. »
- ↑ Lettre 262 (revue sur une ancienne copie). — 1. Voyez la fin de la lettre.
- ↑ 2. À sa cousine, qu’il allait épouser à Pâques. Voyez l’apostille de Coulanges à la lettre du 17 février précédent, tome II, p. 507.
- ↑ 3. Mlle de la Trousse. Voyez tome II, p. 504, note 13.
- ↑ 4. « Venir à tomber en chartre, c’est se alangourir, flaistrir, seicher, emmaigrir jusques aux os. » (Dictionnaire de Nicot.) — Dans le manuscrit il y a en châtre : c’était sans doute ainsi qu’on prononçait.
- ↑ 5. Le marquis de la Trousse. Voyez tome I, p. 411, note 6.
- ↑ 6. Les provisions de gouverneur et lieutenant général pour le Roi en Canada, pour M. le comte de Frontenac (voyez tome II, p. 192, note 5), sont datées de Versailles, du 6 avril 1672. Il paraîtrait que M. ou Mme de Grignan avaient ambitionné ce gouvernement ou témoigné quelque regret en apprenant la nomination du comte de Frontenac.
- ↑ 7. Ce n’est pas une citation textuelle, mais peut-être une allusion à ce que Montaigne, au chapitre xxv du livre I de ses Essais, dit de Socrate, « qui embrassoit l’univers comme sa ville, » et qui, un jour qu’on lui demandait d’où il était, « ne répondit pas d’Athènes, mais du monde. »
- ↑ 8. Cet autre gentilhomme s’appelait Pommier : voyez la fin de la lettre du 27 avril suivant.
- ↑ 9. Marguerite de Lorraine, seconde femme de Gaston de France, duc d’Orléans. Elle était morte dans la nuit du 2 au 3 avril : voyez la Correspondance de Bussy, tome II, p. 86.
- ↑ 10. Mme de Sévigné et Mademoiselle ne disent jamais autrement, et Molière (iiie scène du IIIe acte des Fâcheux) :
Au Mail (à l’Arsenal), à Luxembourg, et dans les Tuileries,
Il fatigue le monde avec ses rêveries.Voyez tome II, p. 180, note 6.
- ↑ 11. Voyez les Mémoires de Mademoiselle, tome IV, p. 372-375 et 530-535.
- ↑ 12. Les jardins du Luxembourg avaient été dessinés, et commencés en 1613, deux ans avant le palais, par l’architecte lui-même, Jacques de Brosse. Voyez le Palais du Luxembourg, par M. A. de Gisors, p. 41.
- ↑ 13. André le Nôtre, contrôleur des bâtiments et dessinateur des jardins du Roi. Son nom est resté en blanc dans le manuscrit. — Le chevalier de Perrin lui consacre la note suivante : « Homme célèbre pour les jardins. » — Le côté de la rue de Madame nous offre encore une partie des plantations de le Nôtre.
- ↑ 14. « Si elle m’eût demandée, je l’aurois été voir ; mais comme je n’avois pas de pardon à lui demander et que c’étoit moi qui avois été maltraitée par elle, j’eus peur que si j’y allois, elle crût que c’étoit pour me réjouir de la voir en cet état ; ce que je n’aurois pas fait, étant chrétienne et n’aimant pas à voir la mort par la peur que j’en ai. » (Mémoires de Mademoiselle, tome IV, p. 325.)
- ↑ 15. La princesse de Vaudemont. Voyez tome II, p. 509, note 8.
- ↑ 16. Le cinquième fils du premier président de Lamoignon, le fameux intendant de Languedoc et inventeur de la capitation ; il était alors conseiller au parlement et allait être maître des requêtes. Il