Grammaire de l’hébreu biblique/Morphologie/Nom/Paragraphe 88L

La bibliothèque libre.
Paul Joüon
Institut biblique pontifical (p. 202-208).
§ 88 L. Formes avec préformantes.

Les préformantes א, ה et י sont peu fréquentes ; au contraire מ et ת sont très fréquents.

a Le א est prosthétique (§ 17 a) dans quelques noms : אֶזְרוֹעַ bras (2 f.) à côté de l’usuel זְרוֹעַ, אֶצְבַּע doigt (ar. ʾiṣbaʿ إِصْبَع ; syr. ṣebʿå ܨܶܒܥܳܐ), אֶצְעָדָה bracelet, אֶזְרָח de race, אַשְׁמוּרָה, cst. אַשְׁמֹ֫רֶת veille. Avec א formant demi-syllabe ouverte : אֲבַטִּחִים melons, אֲבַעְבֻּעֹת pustules, אֱגוֹז noix.

Trois mots de la forme ʾaqtal semblent répondre à la forme arabe ʾaqtal (employée comme élatif, comme adjectif pour couleurs et certaines particularités physiques) : אַכְזָב trompeur (torrent), אֵיתָן (ʾai̯tan) pérenne (torrent), אַכְזָר (poét.) cruel, bourreau[1]. Pour אַזְכָּרָה cf. § b.

Dans d’autres mots, l’alef initial semble radical, § K a.

b Le ה se trouve seulement dans הַקְטָלָה, qui est la forme de l’infinitif du causatif araméen[2]. Au sens d’un infinitif on trouve seulement הֲנָפָה Is 30, 28 † action de vanner (de נוף, probablement pour l’assonnance avec נָפַת). Comme substantifs on a הֲנָחָה Esth 2, 18 † allègement (de נוח), הַכָּרָה Is 3, 9 † acception (de personne), הַצָּלָה Esth 4, 14 † délivrance.

Avec א pour ה : אַזְכָּרָה rappel.

c Le י se trouve dans quelques noms qui sont p.-ê. originairement des futurs à la 3e p. sg. m. comme le sont plusieurs noms propres, tels que יִצְחָק il rit, יַֽעֲקֹב il supplante.

Exemples : יִצְהָר huile exquise (p.-ê. il brille) ; יַלְקוּט poche (p.-ê. il recueille), יַחְמוּר espèce d’antilope, יָרִיב adversaire.

d Le מ est très fréquent comme préformante. Les deux voyelles primitives du מ préformatif sont a et i, qui en syllabe ouverte deviennent normalement ◌ָ, ◌ֵ. En syllabe fermée a peut se maintenir, ou s’affaiblir ◌ִ ou ◌ֶ ; i se maintient, sauf devant gutturale où il devient ◌ֶ (§ 29 e N). On le voit, il est souvent difficile de reconnaître la voyelle primitive de la préformante מ. C’est pourquoi nous donnerons ici les formes hébraïques.

Les noms avec préformante מ sont surtout des noms abstraits[3], des noms de lieu et des noms d’instrument. Comme noms de lieu on trouve surtout la forme מַקְטָל, puis מִקְטָל ; comme noms d’instrument surtout מַקְטֵל.

e מַקְטָל[4]. Racines fortes : מַלְאָךְ envoyé, ange[5], מַֽאֲכָל nourriture, מַמְלָכָה royaume, מְלָאכָה affaire (pour מַלְאָכָה* § 24 f), מַֽאֲרָב embuscade, מַֽעֲרָב occident, מַעְבָּרָה gué, מַֽעֲמַק* lieu profond.

Racines פ״ן : מַתָּן don, מַטָּע plantation (lieu, et plantes elles-mêmes, Is 61, 3), מַסָּע* décampement (cf. § 49 e), מַשָּׂא poids, fardeau, מַשָּׁא dette. — De יָדַע on a la forme tardive et aramaïsante מַדָּע connaissance ; de יצע on a מַצָּע † couche (§ 77 b).

Racines פ״ו : מוֹשָׁב demeure (de mau̯šab), מוֹצָא sortie, מוֹרָא crainte, מֹדַע parent[6], מוֹרָשָׁה héritage (au sens local), probablement מוֹלֶדֶת parenté (mais maqtil est possible). Dans quelques noms l’ọ̄, pour quelque raison particulière, s’est affaibli en ū (cf. § 29 b) ; מוּסָר correction (mau̯ > mọ̄ > ), מוּצָק fusion, מֽוּעָדָה convention[7].

Racines פ״י : מֵיטָב bonne chose (de mai̯ṭab), מֵיתָר corde, מֵֽישָׁרִים rectitude.

Racines ל״ה[8] : מַרְאֶה aspect (de marʾai̯), מַֽעֲשֶׂה action, מַֽעֲלֶה montée, מַֽעֲנֶה intention, מַטֶּה bâton ; féminin מַכָּה coup ; avec apocope : מַ֫עַל en haut, לְמַ֫עַן à cause de.

Racines ע״ו et ע״י : מָקוֹם lieu (de maqām), מָבוֹא entrée, מָדוֹן querelle (rac. דין) ; avec י consonantique, מַעְיָן source ; מְנוֹרָה chandelier. Dans les noms du type מְנוּחָה repos (à côté de מָנוֹחַ) l’ū est ordinairement pour ọ̄ (§ 29 b) ; mais dans quelques noms l’ū peut être primitif. Le nom מָעוֹז (avec וֹ) lieu de refuge est un maqtal de עוּז se réfugier (cf. ar. maʿāḏ). Le redoublement du ז dans la flexion (p. ex. מָֽעוּזִּי, מָֽעֻזִּי) est dû à la contamination de la racine עזז ê. fort, causée par le voisinage du sens (lieu de refuge, lieu fort). Il a été aussi favorisé par la sifflante. Le ◌ָ moyen est stable ; de même dans מָגֵן § h.

Racines ע״ע : מָסָךְ couverture, protection, *מַשָּׁק action de pénétrer ? (redoublement araméen) ; avec l’état dissocié : מַֽעֲלָל action. La forme anormale מֶ֫מֶר amertume, chagrin (Pr 17, 25 †) est probablement un maqtal refait en qatl (*mamarr > mamar > mamr) ; comp. מֹ֫רֶךְ § j, et תֶּ֫מֶס § v.

Remarque. Dans מַשָּׁאוֹן tromperie (rac. נשׁא) la forme maqtal a l’afformante ān, comme en araméen (cf. Brockelmann, 1, 391).

f מִקְטָל. Racines fortes : מִגְדָּל tour, מִבְטָח confiance, מִשְׁפָּט jugement, מִלְחָמָה guerre, *מִבְחָר excellence (moins fréquent que מִבְחוֹר), מִשְׁקָל poids (plus fréquent que מִשְׁקוֹל). — Cf. infinitif מִקְטַל § 49 e.

Racines ל״ה : מִקְנֶה possession, מִקְוֶה espoir ; fém. מִרְמָה tromperie, מִצְוָה précepte.

Racines ע״ו : מֵרוֹץ course Eccl 9, 11 †.

Racines ע״ע : מֵסַב entourage, מֵצַר lieu étroit, angoisse.

g מֶקְטָל[9] : מֶרְכָּב char ; fém. מֶרְכָּבָה, cst. מִרְכֶּ֫בֶת, pl. מַרְכָּבוֹת ; מֶרְחָב lieu large ; מֶרְחָק lieu éloigné ; מֶלְקָחַ֫יִם pincettes, suff. מַלְקָחֶ֫יהָ ; מֶמְשָׁלָה domination, suff. מַמְשָׁלוֹתָיו. Devant gutturale מֶֽחֱזָה fenêtre, מֶֽחֱצָה moitié, מֶחְקָר lieu secret.

h מַקְטֵל (cst. מִקְטַל § 96 C c). Racines fortes : מַרְבֵּץ gîte, מַשְׁעֵן appui, מַרְזֵחַ cris, מַשְׁבֵּר siège obstétrical (?), מַשְׁעֵנָה appui, bâton, מַהְפֵּכָה catastrophe.

Racines פ״ן : מַפֵּץ broyeur ; מַצֵּבָה stèle, מַסֵּכָה fonte, מַגֵּפָה coup, défaite.

Racines פ״ו : מוֹעֵד (pour mau̯ʿid) rendez-vous, מוֹקֵשׁ piège.

Racines פ״א : on a de même מֹֽאזְנַ֫יִם balance (en arabe rac. u̯azana), מוֹסֵר lien, de maʾsir (א omis dans la graphie) ; cf. § 24 d.

Racines ע״י : מְרִיבָה contestation, מְלִיצָה énigme, מְדִינָה province.

Racines ע״ע : מָגֵן bouclier (avec ◌ָ moyen stable § 96 C c : מָֽגִנִּי, מָֽגִנֵּי) ; féminins : מְגִלָּה rouleau, מְזִמָּה dessein, מְסִלָּה chaussée, מְאֵרָה malédiction, misère (pour meʾirrah), מְגֵרָה rabot (?).

i מִקְטֵל (§ 96 C c) est une forme très rare pour maqtil ; on le trouve seulement dans מִזְבֵּחַ autel et מִסְפֵּד action de se lamenter (sous l’influence de la sifflante, Brockelmann, 1, 381).

j מַקְטֹל (de maqtul) ne peut pas toujours être distingué sûrement de מַקְטוֹל (de maqtāl), § k. La forme féminine מַקְטֹ֫לֶת peut venir de maqtulat ou de maqtālat ; en fait tous les exemples semblent être des maqtulat.

Racines fortes : מַחְשׂף dénudation, מַֽעֲרֻמִּים nudité. Avec finale féminine : מַֽאֲכֹ֫לֶת aliment, מַשְׂכֹּ֫רֶת récompense, מַֽחֲלֹ֫קֶת division, מַֽתְכֹּ֫נֶת mesure exacte, מַֽחֲגֹ֫רֶת action de ceindre, מַֽלְכֹּ֫דֶת piège, מַֽרְכֹּ֫לֶת marché.

Racines ע״ו. Dans une forme מְקוּלָה, l’ū peut être primitif ou provenir de ọ̄ (cf. § 29 b)[10]. Quand il y a doublet, ū est un affaiblissement de ọ̄, p. ex. מְנוּחָה repos, à côté de מָנוֹחַ. Autrement, la forme primitive est douteuse, p. ex. מְהוּמָה désordre, מְשׁוּבה apostasie.

Racines ע״ע. La forme attendue maqull > מָקֹל ne se trouve pas. On trouve seulement les deux formes anormales מְתֹם intégrité (*matumm > mutumm > metumm) et מֹ֫רֶךְ peur (*murukk > muruk > murk, cf. Brockelmann, 1, 381)[11].

k מַקְטוֹל (de maqtāl) [opposer מַקְטֹל (de maqtul, § j)] : מַחְסוֹר manque[12], מַלְקוֹחַ butin, מַטְמוֹן trésor caché, מַכְאוֹב douleur, מַלְקוֹשׁ dernières pluies, מַשְׁקוֹף linteau, מַשּׂוֹר scie (de נשׂר).

Il n’y a pas de formes féminines (cf. § j).

l מִקְטוֹל : מִבְחוֹר excellence (plus fréquent que *מִבְחָר), מִשְׁקוֹל poids (moins fréquent que מִשְׁקָל), מִזְמוֹר psaume, מִכְשׁוֹל trébuchement, מִקְצוֹעַ coin, מִכְלוֹל perfection, מִישׁוֹר plaine (de ישׁר). Formes féminines : מִשְׁקֹ֫לֶת plomb à niveau, מִכְמֹ֫רֶת filet.

m מַקְטִיל, qui est la forme du participe hifil, est rarement employé avec valeur de substantif : מַשְׁחִית perdition, ruine, מַכְבִּיר abondance.

n מַקְטוּל. Tandis que maqtūl, en arabe, est le participe passif de la forme simple, מַקְטוּל forme des noms concrets, p. ex. des noms d’instruments. Aussi peut-on soupçonner que l’ū est parfois pour ọ̄. Exemples : מַפּוּחַ soufflet (Dalman : néo-héb. מַפּוֹחַ), pluriel מַקְצוּעוֹת rabots (?) (Dalman : néo-héb. מַקְצוֹעוֹת), מַנְעוּל serrure, מַֽאֲבוּס étable (?), מַמְּגֻרָה grenier (dagesh dirimens, § 18 k) ; מַבּוּעַ source (syr. mabbọ̄ʿå ܡܰܒܘܿܥܳܐ) ; מַבּוּל déluge (cf. syr. måmọ̄lå ܡܳܡܘܿܠܳܐ). Ont peut-être originairement un sens participial, comme en arabe : מַלְבּוּשׁ habillement (ar. malbūs habillement, c.-à-d. ce qui est revêtu), מַסְלוּל chaussée, agger (p.-ê. chose amoncelée), מַצְפּוּנִים choses cachées, מַֽחֲלֻיִים maladies.

o Le ת, bien que moins fréquent, comme préformante, que le מ, est encore très fréquent. La voyelle du ת est presque toujours a ; l’i ne se trouve que dans la forme תִּקְטָל, où il n’est peut-être pas primitif. Ici aussi nous donnerons les formes hébraïques. Dans ces formes, les noms avec finale féminine sont de beaucoup les plus nombreux[13]. Ainsi la forme תַּקְטֵל a un seul exemple de masculin, תִּקְטָל et תַּקְטֹל n’en ont aucun.

Les noms avec préformante ת sont, pour la plupart, des substantif verbaux, p. ex. תְּעוּדָה attestation. Ces formes se trouvent surtout dans les racines ע״ו, puis dans les racines פ״ו et ע״ע. D’après leur sens, les substantifs verbaux peuvent se rapporter à toutes les conjugaisons. En fait, elles se rapportent surtout au hifil, moins souvent au piel, au hitpael et au qal, rarement au nifal. Un même substantif verbal peut, selon le sens, se rapporter à plusieurs conjugaisons. Ainsi תְּשׁוּבָה (rac. שׁוב) au sens usuel de retour se rapporte au qal, au sens rare de réponse au hifil ; תְּחִנָּה (rac. חנן) au sens de prière se rapporte au hitpael, au sens rare de grâce au qal. Exemples : Qal : תְּמוּתָה mort ; Nifal : תַּרְדֵּמָה sommeil profond ; Piel : תְּהִלָּה louange, תַּנְחוּמִים consolations ; Hifil : תְּחִלָּה commencement, תְּעוּדָה attestation, תּֽוֹלֵדָה génération, תְּשׁוּעָה secours efficace, victoire, § s ; Hitpael : תַּֽחֲנוּנִים prières, תְּפִלָּה prière.

p תַּקְטָל : תֵּימָן sud, probablement תּוֹשָׁב étranger résidant (cst. תּוֹשַׁב, mais pl. cst. תֹּֽשָׁבֵי § 96 C b N). Formes féminines : תּֽוֹצָאוֹת issues, תּֽוֹעָפוֹת masses (?).

Les formes féminines des ל״ה, p. ex. תַּֽאֲוָה désir, sont ambiguës ; elles peuvent venir de taqtalat ou de taqtilat. Souvent les indices manquent pour décider. תּֽוֹדָה louange semble être un taqtilat (syr. tau̯dīṯå) ; תּוֹרָה loi semble être un taqtalat (comp. aram. אוֹרָיְתָא).

q תִּקְטָל. Formes fémin. : תִּפְאָרָה (2 f.) et תִּפְאֶ֫רֶת ornement, תִּפְלֶ֫צֶת crainte (?). Pour les formes féminines des ל״ה, cf. § p : תִּקְוָה espérance.

r תַּקְטֵל : תַּשְׁבֵּץ tissu. Tous les autres noms ont la finale féminine : תַּרְדֵּמָה sommeil profond, תַּרְעֵלָה vertige, תּֽוֹכֵחָה et (plus usuel) תּֽוֹכַ֫חַת correction, תּֽוֹלֵדָה génération. Dans les racines ע״ע la 1re voyelle a tombe : תְּחִלָּה commencement, תְּחִנָּה prière, grâce § o, תְּפִלָּה prière. Dans les racines ל״ה, avec la finale ◌ָה, la forme taqtilat ne se distingue pas de taqtalat (§ p). Avec les finales ◌ִיָּה, ◌ִית, la forme est taqtilat : תַּֽאֲנִיָּה tristesse, תּוּשִׁיָּה conseil, dessein[14] (avec ū pour ọ̄) ; — תַּרְבִּית profit, תַּרְמִית tromperie, תַּֽעֲנִית jeûne (humiliation), תַּבְנִית forme, תַּכְלִית achèvement.

s תַּקְטֹל (de taqtul). Pas d’exemple de nom masculin.

Dans les verbes ע״ו la forme féminine est תְּקוּלָה, dans laquelle l’ū peut être primitif ou provenir de ọ̄ (cf. § 29 b)[15]. Rarement on peut discerner l’origine de cet ū. Exemples : תְּקוּמָה résistance, תְּמוּתָה mort, תְּבוּסָה action de fouler aux pieds, תְּמוּרָה échange, תְּשׁוּבָה retour, réponse § o, תְּבוּאָה entrée, revenu, תְּעוּדָה attestation ; תְּבוּנָה intelligence (de בִּין).

La forme תְּקוּלָה s’est propagée en dehors des racines ע״ו : תְּקוּפָה circuit (rac. נקף), תְּרוּפָה remède (rac. רפא), תְּשׁוּעָה secours efficace, victoire (rac. ישׁע, p.-ê. sous l’influence du synonyme יְשׁוּעָה).

t תַּקְטִיל. Très rare et d’origine araméenne : תַּלְמִיד disciple, תַּכְרִיךְ manteau.

u תַּקְטוּל : תַּגְמוּל bienfait, תַּֽעֲגוּג délices, תַּֽחֲנוּנִים prières, תַּמְרוּרִים amertumes. Formes féminines : תַּֽהֲלוּכָה procession, תַּהְפּוּכָה renversement, perversité, תַּֽעֲלוּמָה mystère.

v On rencontre, de plus, certaines formes avec ת secondaire, dont l’origine est obscure : תֶּ֫מֶס liquéfaction provient probablement d’un *tamass > tamas > tams (comp. מֶ֫מֶר § e) ; de même probablement תֶּ֫בֶל souillure, infamie (בלל). Le mot תַּ֫עַר rasoir se rapporte à la racine ערה, תְּעָלָה guérison à עָלָה. Le mot תֹּ֫אַר aspect semble provenir de ראה avec métathèse (comp. מֹ֫רֶךְ § j) : ce serait un taqtul refait en qutl. Le mot תֹּֽאֲנָה prétexte (de אנה) serait un taqtulat refait en qutlat.

  1. Le nombre אַרְבַּע quatre (§ 100 d) a également cette forme. — Remarquer que dans ces formes on a אַ, non אֶ.
  2. Voir § 88 H a קַטָּלָה comme infinitif de l’intensif araméen.
  3. Rapprocher les formes rares d’infinitif en מ, § 49 e.
  4. Pour la flexion de סַקְטָל ainsi que de מִקְטָל, מֶקְטָל cf. § 96 C b.
  5. Le sens premier est sans doute abstrait : envoi, mission. Comp. l’arabe malʾak « message » et « messager » ; de même, en latin, nuntius.
  6. Le sens premier est sans doute abstrait : connaissance, d’où, au concret, une connaissance, et, par spécification, parent (par alliance). — Pataḥ anormal.
  7. Ces formes ont l’apparence de participes hofal.
  8. ◌ֶה pouvant aussi provenir de ii̯, il peut y avoir doute sur la forme primitive.
  9. La forme מֶקְטָל a dû être favorisée par l’affection pour la suite vocalique , § 29 f. Pour la forme primitive cf. § 29 e 2.
  10. De même pour la forme תְּקוּלָה § s.
  11. Comparer la forme anormale תֹּ֫אַר § v.
  12. Serait un maqtul d’après Bauer et Leander, 1, 493.
  13. Est-ce là pur hasard, ou bien, le ת, suggérant l’idée du féminin, a-t-il favorisé la finale féminine ?
  14. Cf. Mélanges Beyrouth, 3, p. 326.
  15. De même pour la forme מְקוּלָה § j. Cf. Biblica, 1, 369. — D’après Brockelmann, 1, 359, la forme תְּקוּלָה serait un succédané de qutūl.