Aller au contenu

Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/364

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

si c’est que je veuille ôter ; ou bien si c’est en mettant en son lieu

et le carré, ou le cube, etc. de cette somme, au lieu de ou etc. De façon qu’il reste toujours après cela une équation, en laquelle il n’y a plus qu’une seule quantité indéterminée, ou .

Exemple de cette opération en une ellipse et en une parabole du second genre[1].

Comme si est une Ellipse, et que soit le segment de son diamètre, auquel soit appliquée par ordre[2], et qui ait pour son côté droit et pour le traversant, on a par le treizième théorème du premier livre d’Apollonius, d’où ôtant il reste

ou bien

car il est mieux en cet endroit de considérer ainsi ensemble toute la somme, que d’en faire une partie égale à l’autre.

Tout de même si est la ligne courbe décrite par le mouvement d’une Parabole en la façon ci-dessus expliquée (page 340), et qu’on ait posé pour pour et pour le coté droit du diamètre en la parabole, l’équation qui explique le rapport qui est entre et est

  1. Titre dans la table des matières
  2. Par ordre : perpendiculairement à l’axe ; d’où le mot ordonnée