adjectif désigne la boucle qui faisait saillie au centre de l’écu. Boucler ou bouclier, employé substantivement, remplace le mot écu.
P. 227, v. 12 : Si est remese.
Amis et Amiles, ms. fr. 860, fol. 109 v°, col. 2 :
Remese fuisse, jel vos di sans fausser...
P. 229, v. 2 : ne viels ne jones hon.
Est Agolans ou viels ou jones hon ?
(Aspremont, ms. fr. 2495, fol. 71 v°.)
P. 229, v. 6 : en Dieu créant.
Puis ne vi homme qui fust en Dieu créant.
(Huon de Bordeaux, p. 89.)
L’un mort sor l’autre verser et trebuchier.
Ce vers se retrouve textuellement dans presque toutes les chansons de geste, et par exemple dans Amis et Amiles, ms. fr. 860, fol. 94 v°, col. 2.
L’aubers fu bon, que nel pot empirer.
Le texte italien porte daner (damnare, endommager), que l’on peut conserver si l’on veut :
Ja par nulle arme ne fust le jor dampnée.
(Gaydon, p. 33, v. 4.)
mais ce mot était d’un usage rare ; empirer est l’expression usitée en pareil cas.
P. 233, v. 11 : Me le resanle. (Huon de Bordeaux, p. 81.)
Chier li ferai à mon branc comperer.
On disait fort bien : chier li vendrai ; mais aussi bien et aussi souvent : chier li ferai comperer ou achater.