Aller au contenu

Page:Becquerel - Le Principe de relativité et la théorie de la gravitation, 1922.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
145
chapitre XII. — la théorie des surfaces de gauss.

Le tableau des est le suivant :

(14-12)

Un point matériel libre décrit dans le système euclidien une droite d’un mouvement uniforme ; sa ligne d’Univers est Son mouvement n’est évidemment pas changé par le fait qu’on prend de nouvelles coordonnées et l’on a toujours Mais, dans le nouveau système de coordonnées, les ne sont plus des constantes, ce sont des fonctions des il en résulte que, dans le système des la géodésique devient courbe, le mouvement du point matériel n’apparaît plus comme rectiligne et uniforme. Nous attribuons alors la courbure de la géodésique à un champ de force, à un champ de gravitation (au sens généralisé) qui se manifeste dans le nouveau système ; ce champ est complètement déterminé par les puisque le mouvement du point matériel libre, indépendant de la nature du point matériel, ne dépend que de ces grandeurs. Nous voyons que l’apparition d’un champ de gravitation est liée à la variation des

Dans l’exemple que nous avons choisi, nous remarquons que

est le potentiel de la force centrifuge ( étant la vitesse de rotation). Par analogie, tous les sont regardés comme les « composantes » du potentiel généralisé du champ de gravitation.

Nous avons déjà remarqué (no 59) que dans le cas général d’une transformation arbitraire, les ne sont plus ni des longueurs, ni un temps ; ce sont des « coordonnées d’Univers ». Ainsi, dans l’exemple très particulier que nous venons de donner, n’est pas « le temps » du système tournant : il n’y a pas de temps défini pour ce système tout entier, comme nous l’avons précédemment montré (no 57).

On voit que la méthode suivie est calquée sur celle de Gauss,

BECQUEREL.
10