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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/370

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47e. — page 24.

Je te balançois sur mes genoux ; tu ne voulois prendre de nourriture que de ma main.

Phœnix dit à peu près la même chose à Achille, et avec encore plus de naïveté :

Οὔτ’ ἐς δαῖτ’ ἰέναι οὔτ’ ἐν μεγάροισι πάσασθαι,
Πρίν γ’ ὅτε δή σ’ ἐπ’ ἐμοῖσιν ἐγὼ γούνεσσι καθίσσας
Ὄψου τ’ ἄσαιμι προταμὼν καὶ οἶνον ἐπισχών.
Πολλάκι μοι κατέδευσας ἐπὶ στήθεσσι χιτῶνα
Οἴνου ἀποβλύζων ἐν νηπιέῃ ἀλεγεινῇ.

(Iliad., liv. ix, v. 487.)


48e. — page 24.

Il part comme un aigle.

Ὥς ἄρα φωνήσασ' ἀπέβη γλαυκῶπις Ἀθήνη
Φήνῃ εἰδομένη.

(Odyss., liv. iii, v. 371.)


49e. — page 24.

Elle détourna la tête, dans la crainte de voir le dieu et de mourir.

On croyoit que la manifestation subite de la divinité donnoit la mort. (Voyez une note de Mme Dacier Sur un passage du xvie livre de l’Odyssée.)


50e. — page 24.

Et passant les fontaines d’Arsinoé et de Clepsydra.

« On y voit (sur le mont Ithome) une fontaine nommée Arsinoé : elle reçoit l’eau d’une fontaine appelée Clepsydra. » (Pausanias, in Messen., cap. xxxi.)


51e. — page 25.

Le père malheureux étoit assis à terre, près du foyer ; la tête couverte d’un pan de sa robe, il arrosoit les cendres de ses pleurs.

Tout le monde sait que les suppliants et les malheureux s’asseyoient au foyer parmi les cendres. (Voyez l’Odyssée, liv. XVI, et Plutarque, dans la Vie de Thémistocle.)