Aller au contenu

Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/380

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


22e. — page 32.

Je ne me souviens pas d’avoir vu la peinture d’une scène pareille, si ce n’est sur le bouclier d’Achille.

(Iliade, liv. XVII.)


23e. — page 33.

Ces moissonneurs ne sont plus mes esclaves.

Cette religion, contre laquelle on a tant déclamé, a pourtant aboli l’esclavage. Tous les chrétiens primitifs n’affranchirent cependant pas sur-le-champ leurs esclaves ; mais Lasthénès suivoit de plus près cet esprit évangélique qui a brisé les fers d’une grande partie du genre humain.


24e. — page 33.

La vérité… mère de la vertu.

On la fait aussi la mère de la justice.


25e. — page 33.

Voyageur, les chrétiens.

Sur ce mot de voyageur opposé à celui d’étranger, qu’il me soit permis de rapporter un passage du Génie du Christianisme :

« L’hôte inconnu est un étranger chez Homère, et un voyageur dans la Bible. Quelles différentes vues de l’humanité ! Le Grec ne porte qu’une idée politique et locale où l’Hébreu attache un sentiment moral et universel. »


26e. — page 33.

Que Dieu lui rende sept fois la paix.

Tour hébraïque. Les Grecs et les Romains disoient terque quaterque. On en a vu un exemple dans la note xx : Τρισμάκαρες.


27e. — page 34.

Non sur les ailes d’or d’Euripide, mais sur les ailes célestes de Platon.

Plutarque, dans ses Morales, parle de ces ailes, mais je crois qu’il faut lire les ailes d’or de Pindare.