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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/463

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33e. — page 131.

La jeunesse gauloise.

On a déjà parlé des écoles des Gaules. (Voyez la note xlviie du livre vii.)


34e. — page 132.

Un langage grossier, semblable au croassement des corbeaux.

C’est Julien qui le dit. (In Misopog.)


35e. — page 132.

Où l’eubage, etc.

On parlera plus bas de ces sacrifices.


36e. — page 132.

Le Gaulois devenu sénateur.

Si l’on en croit Suétone, César reçut dans le sénat des demi-barbares, « qui se dépouillèrent de leurs brayes pour prendre le laticlave. » (Suét., in Vita Cæsar.) Ce ne fut pourtant que sous le règne de Claude que les Gaulois furent admis légalement dans le sénat.


37e. — page 132.

J’ai vu les vignes de Falerne, etc.

L’empereur Probus fit planter des vignes aux environs d’Autun et c’est à lui que nous devons le vin de Bourgogne (Vopisc., in Vita Prob.). Mais il y avoit des vignes dans les Gaules bien avant cette époque ; car Pline dit que de son temps on aimoit le vin gaulois en Italie : in Italia gallicam placere (uvam) (lib. xiv). Il ajoute même qu’on avoit trouvé près d’Albi, dans la Gaule Narbonnoise, une vigne qui prenoit et perdoit sa fleur dans un seul jour, et qui par conséquent étoit presque à l’abri des gelées. On la cultivoit avec succès. (Ibid.) Domitien avoit fait arracher les vignes dans les provinces, et particulièrement dans les Gaules. L’olivier fut apporté à Marseille par les Phocéens. Ainsi l’olivier croissoit dans les Gaules avant qu’il fût répandu en Italie, en Espagne et en Afrique ; car selon Fenestella, cité par Pline, cet arbre étoit encore inconnu à ces pays sous le règne de Tarquin le Superbe (Plin., I. xv). Marseille fut fondée 600 ans avant Jésus-Christ, et Tarquin régnoit à Rome 590 avant Jésus-Christ.