Aller au contenu

Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/524

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


14e. — page 225.

Lorsqu’une neige éclatante, etc.

L’éloquence d’Ulysse est comparée à des flocons de neige dans l’Iliade : mais la comparaison est d’une tout autre espèce et présentée sous d’autres rapports.


15e. — page 225.

Une longue suite de prophéties, toutes vérifiées.

Ce sont là les preuves qui manquent ici et que j’avois développées. J’ai été obligé de les retrancher : non erat hic locus.


16e. — page 225.

Plusieurs empereurs romains, etc.

Voyez la note 2e de ce livre. La lettre de Pline le jeune à Trajan en faveur des chrétiens est bien connue ; elle fait partie des notes du Génie du Christianisme.


17e. — page 226.

Mais auparavant venez reprendre dans nos hôpitaux, etc.

Les chrétiens avoient déjà des hôpitaux, et l’argent des agapes servoit à secourir les pauvres. L’Église prenoit les pauvres sous sa protection : témoin l’histoire de saint Laurent, que j’ai attribuée à Marcellin. Galérius, dans ce moment même, faisoit noyer les pauvres pour s’en délivrer. On reviendra là-dessus.


18e. — page 226.

Elles croient peut-être qu’ils sont tombés dans ces lieux infâmes, etc.

On mettoit les enfants trouvés dans des lieux de prostitution. Voyez l’Apologie de saint Justin.


19e. — page 226.

Princes, que ne m’est-il permis, etc.

Voilà précisément où Hiéroclès attendoit Eudore. Il savoit qu’un chrétien étoit obligé de garder le secret sur ces mystères, et que ce raisonnement se présentoit à l’esprit : « Vos mystères sont des abominations. Vous le niez ; mais vous ne voulez pas expliquer ces mystères : donc vos mystères sont des