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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/525

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crimes. » Eudore a été obligé de se défendre par des arguments a posteriori, ce qui donne prise à son adversaire. La seconde attaque, à laquelle Eudore ne pouvoit manquer de succomber, étoit celle qui se tiroit du sacrifice à l’empereur. Aussi Hiéroclès ne l’a pas oubliée, bien sûr qu’Eudore refuseroit nettement ce sacrifice. Au fait, c’étoit là que gisoit le mal, et ce qui, en dernier résultat, servoit de prétexte pour égorger les chrétiens.


20e. — page 227.

Ce Dieu, je le sens, pourroit seul me sauver.

Sorte de prophétie qui remet sous les yeux un des plus grands traits de l’histoire ecclésiastique : saint Léon arrêtant Attila aux portes de Rome.


21e. — page 227.

Ils n’ont pas même fait entendre le plus léger murmure.

Cette raison est sans réplique, et les apologistes l’ont employée.


22e. — page 227.

Bien que j’aie quelque raison de regretter à présent la vie.

Seul trait par lequel j’ai rappelé, dans ce livre, l’action fondée sur l’amour d’Eudore et de Cymodocée.


23e. — page 228.

Dieu se servoit de l’éloquence chrétienne, etc.

Eudore et les anges de lumière ne peuvent pas réussir à empêcher la persécution des chrétiens ; mais ils sèment les germes de la foi dans le sénat romain, et préparent ainsi le triomphe futur de la religion. Leurs efforts ne sont donc point inutiles.


24e. — page 228.

Hiéroclès, reprenant son audace, etc.

Voyez la note 19e.


25e. — page 229.

Tout à coup le bouclier de Romulus, etc.

Celsam subeuntibus arcem
In gradibus summi delapsus culmine templi,
Arcados Evippi spolium, cadit æneus orbis.

(Stat..)