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MM.
Pages.
ARAGO. (Suite.)
—Communication sur des observations analogues faites à Florence par M. Amici.
—L’irrégularité et la brusquerie des changements d’intensité dans la lumière de la comète de Halley, n’ayant pas permis l’emploi des mesures photométriques auxquelles on se proposait d’abord d’avoir recours, M. Arago fait usage d’une autre méthode fondée sur l’action qu’exercent, sur la lumière polarisée, les cristaux doués de la double réfraction ; en disposant l’appareil de manière à ce que la différence dans les deux images doive se manifester par une différence de couleur, il parvient à constater que dans la lumière des comètes une partie au moins est réfléchie spéculairement, et vient définitivement du Soleil.
—Indication de quelques faits relatifs aux modifications générales que les roches pyrogènes ont fait subir aux couches supérieures en les traversant.
—Communication sur l’état de la géographie et de la topographie au Japon, d’après des renseignements fournis par M. Siebold.
—Application de la loi de Brewster et de Brandes, concernant la propriété qu’ont les observations thermométriques des heures homonymes de donner la température moyenne d’un lieu. Détermination du climat de la côte orientale de l’Amérique du Nord, au moyen d’une série d’observations faites trois fois seulement par 24 heures.
—Déduction des observations thermométriques faites à Buenos-Ayres confirmant l’infériorité de température de l’hémisphère austral comparé à l’hémisphère boréal.
—Indication de recherches à entreprendre pour découvrir la cause de la chaleur des sources thermales de Sextius, à Aix en Provence.
—Observations relatives à l’élévation progressive de température que présentent les couches terrestres à mesure qu’on pénètre plus profondément.
—Communication sur une aurore boréale dont la présence a été manifestée à Paris seulement par l’irrégularité de l’aiguille aimantée, mais qui a été bien visible à Londres.
—Sur la même aurore boréale observée à Nîmes par M. Valz.
—Sur la proposition de M. Arago, l’Académie demande au ministre qu’un ingénieur-hydrographe (M. Darondeau) soit adjoint à l’expédition de la Bonite, comme plus spécialement chargé des observations de physique générale.
—Méthode à suivre pour obtenir une donnée météorologique qui permettra par la suite de reconnaître si, sous le rapport de la température, la terre est arrivée à un état permanent.
—Indication d’observations sur la température de l’eau de la mer dont les résultats pourront un jour conduire à connaître la profondeur de l’Océan.
—Méthode pour évaluer le degré de diaphanéité de l’atmosphère au moyen du refroidissement produit par le rayonnement nocturne.
—Indication de recherches, pour comparer la température de la pluie à celle de la région dans laquelle on peut la supposer formée. Expériences à faire relativement à l’origine des pluies qui ont lieu par un ciel serein.
—Accord des déductions tirées de l’apparence des arcs complémentaires dans l’arc-en-ciel, et de celles qu’on tire des observations udométriques, relativement à l’accroissement progressif des gouttes de pluie dans leur descente.
—Méthode pour déterminer, à l’aide d’un instrument à réflexion, la plus grande hauteur des vagues dans les tempêtes.
—Écueils sous-marins. Indication d’une nouvelle méthode d’observation pour les rendre visibles, méthode qui se fonde sur les propriétés des cristaux doués de la double réfraction par rapport à la lumière polarisée.
—Résultat déduit de la discussion des observations de réfraction atmosphérique en mer, relativement au signe de la correction à faire à la dépression de l’horizon, suivant que la température de l’air est supérieure, égale ou inférieure à celle de la mer.
—Indication d’observations relatives à la détermination de la ligne sur laquelle l’aiguille de déclinaison ne présentera point de variations diurnes.
—Notice sur la vie et les ouvrages de M. Brinkley, correspondant de l’Académie des Sciences.