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NOTES

(5) P. 28. Lauvrière, vol. I, p. 158.

(6) P. 29. Saint-Castin était enseigne de Chambly quand il vint au Canada avec le régiment de Carignan. Il le redevint du départ de Grandfontaine.

(7) P. 30. À vrai dire, il obtint des fonds du juge Labaig, administrateur de la succession. En une seule fois, il fit inscrire une somme de 4 000 livres à son crédit, chez le banquier Chanyon de La Rochelle. Il en avait reçu d’autres (cf Le Blant, p. 88).

(8) P. 31. Documents relatifs à la Monnaie, publication des Arch. d’Ottawa, vol. I, p. 98.

(9) P. 31. Maine Hist. Coll. vol. VII, p. 70.

(10) P. 31. Sylvester ne cache pas son mépris à ce sujet et Godfrey (p. 44) écrit : « As the French were in a measure free from that English delicacy that nauseates at intimacy with savages ».

Dans un mémoire de 1696 (Archives du Canada. C11 D 3, fo 269), on lit : « Les sieurs Damours ont tellement esté adonnés au libertinage et à l’indépendance pendant dix ou douze ans qu’ils ont esté seuls icy qu’ils ne peuvent se soumettre à l’autorité. »

(11) P. 32. Sylvester, II, 32.

(12) P. 33. Sur les Pentagoëts, voir Maurault, Sylvester et Drake. Dans son mémoire de 1697, La Chesnaye écrit : « De tous les sauvages, les Abénaquis sont ceux qui vivent le plus chrétiennement. Leur conduite est exemplaire et leur valeur guerrière, grande. » Ils étaient fort attachés à Pentagoët, d’où ils ne furent jamais délogés et qu’ils ne voulaient quitter à aucun prix. Un certain nombre ayant été attirés au Canada ne tardèrent pas à rentrer chez eux (lettre du ministre à Costebelle, le 22 mars 1714). Dans la même lettre, le ministre exprimait l’avis qu’on pourrait attirer les Amalécites à l’Île Royale, mais que ce ne serait pas si facile avec les Abénaquis.

Les Pentagoëts, en tout cas, ne bougèrent pas de leur territoire. Ils y sont encore.

(13) P. 33. Godfrey, p. 70.

La baronne de Saint-Castin vivait encore en 1720, puisque, à la mort de son fils, Bernard-Anselme, le roi partagea les appointements qu’avait touchés ce dernier « entre ses deux frères et sa mère » (Arch. du Canada, Rapp. 1886, p. LXVII). Rochemonteix (les Jésuites et la N.-F., III, 231) donne à la baronne le nom de Marie-Pidikwamiska.

(14) P. 34. Voir, entre autres, Hubbard. Neal, Holmes, Niles, Belknap, Sylvester.

(15) P. 34. Voir Drake et Williamson.

(16) P. 34. Longfellow s’inspirant de cette légende, décrit ainsi la femme indigène de Saint-Castin :

« A form of beauty indefined.
A loveliness unthout a name,
Not of degree, but more of kind.
Nor bold, nor shy, nor short, nor tall.
But a neuf mingling of them all ;
Yea, beautifull beyond belief.
 »