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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/461

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NOTES.

par les naturalistes de la capitale : car ils sont faits sans le secours des livres et des collections. » M. Geoffroy y trouva presqu’à chaque page des faits nouveaux, des vues ingénieuses ; déjà ces méthodes scientifiques, qui depuis ont renouvelé la face de la zoologie, étaient indiquées, et ces premiers essais étaient supérieurs à presque tous les travaux de l’époque ; aussi répondit-il à Cuvier : Venez à Paris, venez jouer parmi nous le rôle d’un autre Linnée, d’un législateur de l’histoire naturelle. Cuvier vint en effet et réalisa la prédiction dé M. Geoffroy qui avait deviné son génie.

(Extrait du discours prononcé aux funérailles de Cuvier, le 16 mai 1832, par M. Geoffroy-Saint-Hilaire, vice-président de l’Académie des sciences.)

Note 12, p. 173.

M. Geoffroy a observé, dans la collection de M. Bredin, directeur de l’École vétérinaire à Lyon, un fœtus de cheval polydactyle. Il était âgé de huit à neuf mois : antérieurement, le pied gauche était terminé par trois doigts à peu près égaux, celui de droite par deux seulement. Une membrane, une sorte de périoste prolongé sortait du milieu des os métacarpiens et formait un diaphragme, lequel isolait les doigts ; cette membrane les dépassait de six lignes. (Ann. des sc. nat., t. II, p. 24. 1827.)

Note 13, p. 214.

Cette loi n’est pas générale ; les cotylédons du Tilleul, des Noyers, des Hernandia, du Geranium moschatum sont divisés en plusieurs lobes bien marqués.

Note 14, p. 215.

L’Areca alba présente les mêmes phénomènes. Voy. de Candolle, Organographie végétale, Pl. 27.