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NOTES.

fait dont tous les savants admettent l’existence, sans avoir jamais pu le vérifier d’une manière immédiate.

Note 21, p. 223.

Exemples : Brugmansia bicolor, Helleborus fœtidus, où l’extrémité des sépales du calice est rouge, tout le reste vert ; le Rhodochiton volubile dont le calice est rouge. Dans la Mussænda frondosa, une des cinq dents du calice s’épanouit en feuille colorée.

Plusieurs espèces des genres voisins, Pinckneya et Macrocnemum, sont dans le même cas, ainsi que les Dipterocarpus, les Amherstia, etc.

Note 22, p. 224.

Dans l’Euphorbia fruticosa, les jeunes feuilles sont du plus beau rouge écarlate. Il en est de même du Brownea grandiceps où elles sont d’abord rouges au moment de leur développement, et verdissent ensuite. Quelquefois la feuille est en partie verte et en partie colorée. Exemples : Amaranthus tricolor, Caladium bicolor ; ou bien l’une des faces est rouge, tandis que l’autre est verte. Ex. : Tradescantia discolor, Begonia discolor, etc. L’analogie des bractées et des feuilles étant admise, celle des pétales et des feuilles devient incontestable, si l’on considère les bractées colorées des Tillandsia, des Hydrangea, des Neottia speciosa, Salvia splendens, Cornus fiorida, Bougainvillea insignis, etc.

Note 23, p. 225.

C’est dans les espèces des genres Nuphar et Nymphæa que ces passages insensibles se montrent de la manière la plus évidente ; il est difficile dans cette spirale continue d’organes qui se modifient peu à peu, de dire où finissent les sépales et où commencent les pétales et les étamines.