Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/471

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
453
NOTES.

et de produire, en les épuisant, cette maladie mortelle que les Italiens, éducateurs de vers à soie, nomment la muscardine.

Note 36, p. 324.

M. Unger a parfaitement démontré, dans son ouvrage intitulé les Exanthèmes des plantes, que la stagnation des sucs dans les méats intercellulaires et l’engorgement de la chambre pneumatique d’un stomate, était l’origine de toutes ces productions parasites connues sous les noms d’Uredo, Puccinia, Aecidium, etc. (Voy. aussi Ann. des sc. nat. T. II. p. 193).

Note 37, p. 326.

M. Léon Dufour a constaté un fait analogue sur le Sonchus scorzoneræformis. Il suffît d’imprimer la plus légère secousse à la plante pour voir suinter à l’instant, surtout des angles des divisions de la feuille et des bords des écailles de l’involucre, des globules de suc laiteux. Il a renouvelé souvent cette expérience, et s’est assuré que le plus léger contact était suffisant pour produire cet effet.

Note 38, p. 327.

Suivant M. Soulange-Bodin, le Broussonetia papyrifera présente le même phénomène ; cet arbre est dioïque, et le matin au lever du soleil, les individus mâles sont quelquefois entourés d’un nuage de pollen : emportée par le vent, la poussière fécondante va chercher au loin l’arbre femelle, qui attend son heureuse influence.

Note 39, p. 332.

Il en existe cependant dans les Smilax, les Methonica gloriosa et Fritillaria verticillata. La tendance spirale se manifeste au plus haut degré dans le pédoncule de la fleur femelle du Vallisneria spiralis ; les tiges des vanilles, des