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time qu’elles devroient avoir pour cette science, c’est que la morale, encore au berceau, semble n’avoir jusqu’à présent été d’aucune utilité à l’univers.
Chap. XXIII. Des causes qui jusqu’à présent ont retardé les progrès de la morale,
Chap. XXIV. Des moyens de perfectionner la morale,
Chap. XXV. De la probité par rapport à l’univers,
Chap. XXVI. De l’esprit par rapport à l’univers,
L’objet de ce chapitre est de montrer qu’il est des idées utiles à l’univers, et que les idées de cette espèce sont les seules qui puissent nous faire obtenir l’estime des nations.

La conclusion générale de ce discours, c’est que l’intérêt, ainsi qu’on s’étoit proposé de le prouver, est l’unique dispensateur de l’estime et du mépris attachés aux actions et aux idées des hommes.