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Page:Lazare - Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.djvu/502

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rue Montmartre ne sont pas soumises à reculement. — Égout entre les rues Joquelet et Montmartre. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).

Nouvelle (boulevart Bonne-).

Commence aux rues Saint-Denis, no 391 et du Faubourg-Saint-Denis, no 1 ; finit aux rues Poissonnière, no 46, et du Faubourg-Poissonnière, no 2. Le dernier impair est 37 le dernier pair, 42. Sa longueur est de 347 m. Les numéros impairs sont du 5e arrondissement, quartier Bonne-Nouvelle ; les numéros pairs dépendent du 3e arrondissement, quartier du Faubourg-Poissonnière.

Ce boulevart a été formé en vertu des lettres-patentes du mois de juillet 1676. Il doit sa dénomination à sa proximité de l’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle. — Une ordonnance royale du 15 mai 1832, porte : « Article 1er. — Les dispositions indiquées sur les plans ci-annexés pour l’abaissement transversal du boulevart Bonne-Nouvelle, le nouvel alignement de ce boulevart au moyen de la suppression de la rue Basse-Porte-Saint-Denis et de l’impasse des Babillards, le prolongement de la rue Hauteville jusqu’au boulevart, et l’élargissement des impasses des Filles-Dieu et de Saint-Laurent, sont approuvées. L’exécution du d. plan est déclarée d’utilité publique. — Art. 2. Le préfet, au nom de la ville de Paris, est autorisé ; 1o à traiter à cet effet avec les sieurs Labbé et Bègue aux conditions stipulées dans l’acte passé entre ces propriétaires et le préfet de la Seine, le 31 décembre 1831 ; 2o à concéder, conformément au traité et aux conditions énoncées dans les engagements souscrits par les propriétaires riverains de la rue Basse-Porte-Saint-Denis, le sol de cette rue et du talus du boulevart, situé au droit de leurs propriétés, dans la proportion de l’étendue de leurs façades jusqu’à l’alignement du boulevart ; 3o à concéder également aux propriétaires de l’impasse des Babillards, le sol de cette impasse et de la partie de la rue Basse-Porte-Saint-Denis et du talus du boulevart qui se trouve au droit de cette impasse, etc. » — Conformément à cette ordonnance la rue Basse-Porte-Saint-Denis fut supprimée, et l’on procéda immédiatement à l’abaissement du sol du boulevart. En 1842 et 1843, l’administration a fait exécuter de grands travaux de nivellement, pavage, trottoirs, égouts, escaliers, etc., qui ont occasionné une dépense de 220 000 francs. Les indemnités accordées aux propriétaires et locataires se sont élevées à 270 000 fr. — Les constructions du côté des numéros impairs sont alignées, à l’exception de celles qui portent les nos 5 bis, 7, 9 et 37, dont le retranchement sera de 40 c. au plus. Les maisons de 10 à 38 inclus sont à l’alignement. — Portions d’égout et de conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Française).

Noyers (rue des).

Commence à la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève et à la place Maubert, no 46 ; finit à la rue Saint-Jacques, nos 45 et 51. Le dernier impair est 51 ; le dernier pair, 56. Sa longueur est de 258 m. — 12e arrondissement, quartier Saint-Jacques.

Cette rue a été bâtie, vers 1215, sur l’emplacement d’une allée de noyers, qui séparait le clos Bruneau de celui de Garlande. En 1348, cette voie publique se nommait rue Saint-Yves, en raison de la chapelle Saint-Yves, située au coin de la rue Saint-Jacques. La rue des Noyers a été élargie en vertu d’un arrêt du conseil du 7 décembre 1680. — Une décision ministérielle du 13 fructidor an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la largeur de cette voie publique à 9 m. En vertu d’une ordonnance royale du 23 septembre 1825, sa moindre largeur est portée à 10 m. Les constructions nos 21, 23, 49, 51, 52, 54 et 56 sont alignées ; celles nos 47 et 46 ne devront subir qu’un léger redressement. — Égout entre la rue des Anglais et la place Maubert. — Conduite d’eau dans toute l’étendue. — Éclairage au gaz (compe Parisienne).

Juin 1844.
Séparateur


O.

Oblin (rue).

Commence à la rue de Viarme, nos 22 et 37 ; finit à la rue Coquillière, nos 1 et 3. Le dernier impair est 11 ; le dernier pair, 10. Sa longueur est de 46 m. — 4e arrondissement, quartier de la Banque.

Deux contrats, l’un du 11 octobre 1635, l’autre du 26 octobre 1636, la désignent sous le nom de rue Bouchée, ou cul-de-sac de la rue de l’Hôtel-de-Soissons. On la trouve aussi dénommée cul-de-sac de Carignan. En avril 1765, elle fut prolongée sur l’emplacement de l’hôtel de Soissons, dont les prévôt des marchands et échevins avaient fait l’acquisition en vertu des lettres-patentes du mois d’août 1755. (Voyez halle au Blé.) Elle reçut alors le nom de rue Oblin, parce que François-Bernard Oblin et Charles Oblin, intéressés dans les affaires du roi, s’étaient rendus acquéreurs de plusieurs terrains provenant de l’hôtel de Soissons, sur lesquels ils firent construire des bâtiments. La largeur de cette voie publique, fixée alors à 24 pieds, a été maintenue par une décision ministérielle du 9 germinal an XIII, signée Champagny. Propriétés de 1 à 5, redressement ; de 7 à 11, retranch. 75 c. ; 2, 4, alignées ; surplus, ret. 1 m. 20 c. à 1 m. 60 c. — Égout. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).

Observance (rue de l’).

Commence à la place de l’École-de-Médecine, no 3 ; finit à la rue Monsieur-le-Prince, nos 21 et 23. Le seul impair est 1 ; le dernier pair, 8. Sa longueur est de