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III.
— Prescriptions relatives au baptême et à l’instruction religieuse. — Repos des jours fériés. — Libre exercice du culte. — Règlement adressé aux curés des îles. — Préoccupations officielles qu’inspire constamment le salut des noirs
IV.
— Qu’arrive-t-il dans la pratique ? — Offices troublés par les nègres. — Processions. — Fêtes. — Difficultés de l’enseignement évangélique. — Superstitions des nègres. — Leurs réunions illicites dans les églises. — Les Jésuites accusés de les corrompre — Les magistrats ne veulent pas laisser les religieux empiéter sur la justice séculière à propos des pénitences publiques
V.
— Inconvénients que voit le pouvoir civil dans l’enseignement donné aux nègres. — La sûreté des blancs dépend de leur ignorance. — La religion n’a pas favorisé l’émancipation des esclaves
mœurs des esclaves
I.
— Degré de moralité originaire du nègre. — Si les Européens l’ont amélioré ou perverti. — Mélange fatal des deux races. — Premier règlement de M. de Tracy (1664). — Mesures subséquentes. — Peines infligées aux commandeurs et aux maîtres
II.
— L’article 9 du Code Noir. — Rapprochement de cet article avec les textes concernant l’esclavage dans l’antiquité. — Exemples de son application. — Insuffisance des prescriptions légales pour empêcher la corruption. — Rôle du clergé, des magistrats. — La question du mélange des sangs
III.
— Du mariage des esclaves au point de vue moral. — Rareté des unions légitimes. — Ses causes. — Pas de famille véritable. — Le triomphe de la bête humaine
de la condition matérielle des esclaves
I.
— Les esclaves ne sont guère que des corps, des instruments de travail. — Aucune réglementation de leur travail, sauf pour les dimanches et fêtes. — Nègres employés à la culture, aux sucreries ; nègres ouvriers, domestiques
II.
— Pas de prescriptions relatives au logement des esclaves. — Cases des nègres