Pour tnɑ:h, cf. § 213. Pour des groupes nouveaux comme fn- ou kʹmʹ (fᵊn‑, kʹⁱmʹ‑), cf. chap. vi.
3º Par s suivie de m (mʹ) :
smʹɩgʹi:nʹ (smigín) « menton ».
4º Pour les groupes initiaux : occlusive (et, à l’initiale modifiée, spirante) suivie de spirante, en voie d’apparition (gv‑, alternant avec gəv‑), cf. chap. vi.
5º s ou ʃ suivi d’occlusive pure, sourde ou assourdie.
stɑdɩmʹ (stadaim) « j’arrête ».
Pour plus d’exemples, voir les paragraphes consacrés plus haut aux différents phonèmes.
§ 216. Groupes de trois consonnes : Sont toujours constitués par sifflante + occlusive sourde ou assourdie + liquide.
sb̬ʹrʹλk (spriuc) « but, point de repère » ; stʹrʹi:ᵊpəχ ou ʃtʹrʹi:ᵊpəχ (stríopach) « putain » ; sg̬raʃtʹɩ (scraiste) « vaurien » ; sb̬lᴀᴜŋk (splannc) « éclair ».
§ 217. Les groupes implosifs n’ont jamais plus de deux consonnes. Ils peuvent être constitués par :
1º Une occlusive sourde, un d (dʹ), un h ou (dans des mots empruntés) un f (fʹ) précédés de liquide :
kɔrp (corp) « corps » ; kʹαrt (ceart) « droit » ; kʹᴇlʹtʹ (ceilt) « cacher » (pour la prononciation de tʹ dans ce cas, cf. § 30) ; kʹαrk (cearc) « poule » ; kʹirʹkʹ (circ), dat. du même mot ; kalʹkʹ (cailc) « craie » ; kʲɑ:rd (ceárd) « métier » ; sg̬ɑrf (scarf) « écharpe ».
Pour fɔlh, voir § 90.
En revanche b (bʹ) et g (gʹ) ne se rencontrent pas à la finale, précédés de liquides.
§ 218. 2º On peut aussi avoir une occlusive finale précédée d’une nasale homorganique (je n’ai pas trouvé d’occlusive labiale dans ce cas, quoiqu’il ne semble pas qu’il y ait là une impossibilité a priori).