pas dans le manuscrit. De l’Aulnaye n’a pas hésité à substituer, sans l’autorité d’aucun texte, le nom de Panurge à celui de Pantagruel dont la gravité et la décence lui paraissaient compromises. Mais dans le cinquième livre cet endroit n’est pas le seul où le caractère des personnages soit mal observé. — Ce n’est pas dans les fêtes de Cérès, mais de Cybèle qu’Ovide (Fastes, VI, 332) nous représente Priape, « ruber hortorum custos, » contemplant Vesta dans son sommeil, comme Pantagruel regardait les clergesses.
Page 17, l. 13 : Ariſtæus. Voyez Virgile, Géorgiques, liv. IV, v. 318. Ce passage est reproduit presque textuellement plus loin, p. 170.
Page 18, l. 1 : Deux Papegaux. C’est très probablement au grand schisme de 1379, causé par Urbain VI siégeant à Rome et par le prétendu Clément VII siégeant à Avignon, qu’il est fait allusion ici. Il est vrai que le calcul des lunes, recommencé de cent manières par les commentateurs, ne correspond pas à cette époque ; mais il ne faut pas le prendre trop au sérieux, et d’ailleurs il y a un environ, qui sauve tout.
L. 12 : Monarques. Ms. : Marquis.
Page 19, l. 5 : Maniaques. Ms. : Momiacques.
L. 7 : Nouuelles & monſtrueuſes. Voyez ci-dessus, p. 105, note sur la l. 11 de la p. 62.*
Page 20, l. 15 : Tropditieux. Ms. : Tropdiſteulx. Le nom de cette contrée est expliqué plus bas par l’auteur lui-même : « trop d’iceux enfans, » le trop grand nombre d’enfants dans les nobles maisons.
Page 21, l. 3 : Ils ſont boſſus. Voyez ci-dessus, p. 147, note sur la l. 19 de la p. 190.*
L. 12 : Dit. Ce mot manque dans 1564.
L. 33 : Iourſanſpain qui eſt exceſſiuement long. On dit proverbialement : « long comme un jour sans pain. »
Page 23, l. 1 : Comment les oiſeaux gourmandeurs ſont muets. L’auteur nomme gourmandeurs les commandeurs des ordres religieux et militaires, et leurs commanderies sont appelées gourmanderies, à cause des