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Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/338

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commmentaire

L. 16 : De Pherecides & de Simonides. Voyez l’argument de Médée, par le scoliaste d’Euripide.

L. 17 : Reteint. Ms. : Recuict.

L. 18 : Eſchilus.Les Nourrices de Bacchus, fragment, édit. Didot, p. 316.

Page 80, l. 6 : Blanchiſſoient les Ethiopiens. Ici les officiers de la quinte accomplissent tous les travaux qui, dans le langage proverbial, servent à désigner quelque chose d’impossible. Quoique l’idée de ce chapitre soit un peu différente, il semble imité de celui De l’adoleſcence de Gargantua (t. I, p. 44). « J’entreprends suivant le proverbe, de blanchir un Ethiophien, » dit Lucien dans son dialogue Contre les ignorants.

L. 7 : En peu d’heure. Voyez ci-dessus, p. 329, note sur la l. dernière de la p. 77.*

* En peu d’heure. Ainsi dans les éditions anciennes et dans le manuscrit, c’est-à-dire en une petite portion d’une heure ; dans les éditions modernes : en peu d’heures, en un petit nombre d’heures, ce qui est un gros contre-sens. On a de même substitué souvent mal à propos heures à heure dans ce vers de La Fontaine (Contes, Nicaise) :

Vous ſeriez en peu d’heure femme.

L. 10 : Regnards ſouz vn ioug.

… Idem jungat vulpes, et mulgeat hircos.

(Virgile, Églogues, III, 91)

L. 22 : Tiraient laict des boucs. Voyez la note précédente.

Page 81, l. 6 : Tiroit des peds d’vn Aſne mort. « Ne fut poſſible de tirer de luy vne parolle, non plus qu’vn pet d’vn aſne mort » (t. I, p. 61, l. 1)

L. 17 : Rompoient les Andouilles au genoil. Voyez ci-dessus, p. 292, note sur la l. 1 de la p. 413.*

* Rompit les Andouilles aux genoulx. Il y a ici une sorte de jeu de mots, car rompre l’anguilleau genou, sur le genou, était une locution proverbiale pour désigner une chose impossible : « Les Dieux ont permis la mort de voſtre frere. Ils ont conſerué mon pere, ils veulent vous fruſtrer de vos entrepriſes & fauoriſer aux ſiennes, & vous voulez rompre l’anguille au genoil. » (Amadis, t. VIII, c. 53)

L. 25 : De nues poiſles d’airain. « Croioyt que nues feuſſent pailles d’arain » (t. I, p. 45, l. 18)

L. 31 : Hauſſa le temps auec Atlas. Voyez ci-dessus, p. 304, note sur la l. 16 de la p. 493.*

* Haulſer le temps. Jeu de mots. Le Dictionnaire de Trévoux l’explique par : « laisser le temps se mettre au beau ; » mais il est certain que cette expression, par une extension de sens assez difficile à expliquer, signifiait aussi « boire. » Oudin lui donne ce sens dans ses Curioſitez françoiſes ; et les exemples suivants prouvent qu’il a raison :

Si le temps eſt bas, ie le hauſſe,
En bien beuuant, voire du bon.

(Le Varlet à louer. — Poésies françoises des XVe et XVIe s., t. I, p. 77. Bibl. elz.)
« Charles-Quint fit publier… vn edit portant que l’on n’eût plus à faire carroux, c’eſt-à-dire boire copieuſement, ce qui révolta ſi fort les Allemands qu’ils trouuerent touiours moyen de l’eluder, & l’empereur fut contraint de laiſſer hauſſer le tems aux bons biberons, comme ils eſtoient accoutumés. » (Brantôme, Vie de Charles Quint)

Page 82, l. 1 : Alchimie. Ms. : L’arcqumye. Après ſelles perçees il ajoute : « auoient toutesfoys le baſt aduantageux. » Peut-être faut-il voir là un mauvais jeu de mots entre le bas et la selle.

L. 11 : Ariſtophanes.Les Nuées, act. I, sc. 2, v. 144.

Page 83, l. 7 : Aſſocie. Ms. : S’y aſſocye.