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TABLE DES MATIÈRES


l’édifice universitaire. — La croyance fondée sur le procédé probant. — Comment elle associe les hommes et fait une Église laïque. — Puissance sociale de cette Église. — Les autorités scientifiques et littéraires. — Comment Napoléon les enrôle dans ses cadres. — L’Institut, appendice de l’État. — IV (p. 268). Prises du gouvernement sur les membres de l’Institut. — Comment il les réprime et les contient. — Cercle dans lequel la pensée laïque peut se mouvoir. — Faveur et liberté des sciences mathématiques, physiques et naturelles. — Défaveur et resserrement des sciences morales. — Suppression de la classe des sciences morales et politiques. — Elles sont choses d’État, incluses dans le domaine propre de l’empereur. — Mesures contre l’idéologie, contre l’étude philosophique ou historique des lois, contre l’économie politique et la statistique. — Accaparement de l’histoire — V (p. 278). Mesures contre les écrivains proprement dits et les vulgarisateurs. — La censure, la direction des théâtres, de la librairie et de l’imprimerie. — Étendue et minutie de la répression. — Insistance de la direction et de l’impulsion. — Objet final, ensemble et beauté logique du système total. — Comment il se détruit lui-même.
I (p. 292). Histoire de la machine napoléonienne. — De ses deux bras, le premier, qui opère sur les adultes, se désarticule et se casse. — Le second, qui opère sur la jeunesse, fonctionne intact jusqu’en 1850. — Pourquoi il demeure intact. — Motifs des gouvernants. — Motifs des gouvernés. — II (p. 308). La loi de 1850 et la liberté d’enseignement. — Son objet apparent et ses effets réels. — Alliance de l’État et de l’Église. — Le monopole de fait. — Direction ecclésiastique de l’Université jusqu’en 1859. — Rupture graduelle de l’alliance. — La direction de l’Université redevient laïque. — L’intérêt laïque et l’intérêt clérical. — Séparation et satisfaction de ces deux intérêts jusqu’en 1876. — Instabilité de ce régime. — Motifs de l’État pour reprendre la haute main. — En fait, les parents n’ont que le choix entre deux monopoles. — Décadence originelle et forcée des institutions privées. — Achèvement de leur ruine après 1850 par la double concurrence trop forte de l’Église et de l’État. — L’Église et l’État seuls éducateurs survivants. — Direction intéressée et doctrinale des deux enseignements. — Divergence croissante des deux directions. — Leur effet sur la jeunesse. — III (p. 318).
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