Aller au contenu

« Le Langage des fleurs (Monavon) » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Catégorie:Poèmes]][[Catégorie:Poèmes|Monavon, Gabriel]]<div class="text" >
[[Catégorie:Poèmes]][[Catégorie:Poèmes|Monavon, Gabriel]]
[[Catégorie:L’Entr’acte lyonnais]]
<div class="text" >
{{TitrePoeme|Extrait de : L’Entr’acte lyonnais, Journal des théâtres et des salons, 22 novembre 1868|Gabriel Monavon|Le langage des fleurs}}
{{TitrePoeme|Extrait de : L’Entr’acte lyonnais, Journal des théâtres et des salons, 22 novembre 1868|Gabriel Monavon|Le langage des fleurs}}



Version du 30 septembre 2020 à 16:02

Gabriel Monavon Extrait de : L’Entr’acte lyonnais, Journal des théâtres et des salons, 22 novembre 1868

Le langage des fleurs

Sonnet


J’aime le temps des fleurs, des fleurs fraiches écloses,
Rougissant de pudeur sous les baisers de mai,
Et qui parent la terre en ses métamorphoses
D’un bandeau virginal et d’un voile embaumé.

Oh ! les riants secrets ! Oh ! les divines choses
Que murmure tout bas chaque calice aimé,
Quand, sur le sein des lis, des jasmins et des roses,
Les sylphes caressants posent leur front pâmé !…

Ce sont de frais accents parfumés de tendresse,
Mille aveux exhalés dans des élans d’ivresse,
Mille soupirs charmants échangés tour à tour….

Et le cœur de la vierge et l’âme du poète
Se sentent pénétrés d’une flamme secrète….
J’aime le temps des fleurs… les fleurs parlent d’amour.