« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Treillis » : différence entre les versions

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=== TREILLIS ===
s. m. Clôture de fenêtre de fer léger, mais très-serrée;
sorte de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Grillage|Grillage]] (voy. ce mot), mais capable d’opposer une résistance
sérieuse. Il est souvent question, dans les romans des XIII<sup>e</sup> et XIV<sup>e</sup> siècles,
de fenêtres ainsi treillissées au dehors d’une manière permanente
(voy. [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Grille|Grille]]). On donnait aussi le nom de <i>treillis</i> à des grilles en façon
de chevaux de frise, pour défendre la contrescarpe des fossés des châteaux.
« Tout à l’environ de Plessis, il fist faire (Louis XI) un treillis de
gros barreaux de fer, et planter dedans la muraille des broches de fer,
ayant plusieurs poinctes, comme à l’entrée par où l’on eu pu entrer
aux fossés dudit Plessis<ref><i>Mémoires de Philippe de Commines</i>, liv. VI, chap. vii.
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Version du 15 février 2014 à 17:15

Treillage <
Index alphabétique - T
> Trésor
Index par tome

TREILLIS, s. m. Clôture de fenêtre de fer léger, mais très-serrée ; sorte de Grillage (voy. ce mot), mais capable d’opposer une résistance sérieuse. Il est souvent question, dans les romans des XIIIe et XIVe siècles, de fenêtres ainsi treillissées au dehors d’une manière permanente (voy. Grille). On donnait aussi le nom de treillis à des grilles en façon de chevaux de frise, pour défendre la contrescarpe des fossés des châteaux. « Tout à l’environ de Plessis, il fist faire (Louis XI) un treillis de gros barreaux de fer, et planter dedans la muraille des broches de fer, ayant plusieurs poinctes, comme à l’entrée par où l’on eut pu entrer aux fossés dudit Plessis[1]. »

  1. Mémoires de Philippe de Commines, liv. VI, chap. vii.