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« Page:Schoebel - Le Mythe de la femme et du serpent.djvu/19 » : différence entre les versions

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Version du 30 octobre 2016 à 08:58

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LE MYTHE
DE LA FEMME ET DU SERPENT.
étude sur les origines
d’une évolution psychologique primordiale.

Ὁ σοφὸς εὐθυῤῥημονησει.
(L’École stoïque.)


CHAPITRE PREMIER


Le sage doit parler librement, et la science ne connaît que son objet. Mais l’esprit humain est fait pour chercher et chercher toujours ; c’est à la fois son droit et son devoir, et aucune autorité, quelle qu’elle soit, ne saurait prévaloir contre cette vocation. Or, parmi tant de problèmes moraux que nous proposent la nature de l’homme et la société, il en est de particulièrement intéressants à résoudre, et, pour notre part, nous voudrions savoir à cette heure pourquoi la chasteté et la pudeur, qui sont assurément des vertus, s’excluent l’une l’autre. Pareille chose, que je sache, ne s’est pas encore rencontrée.

Sans doute, il y a beaucoup de vertus qui sont opposées les unes aux autres, mais elles ne sont pas contradictoires pour cela ; toujours elles peuvent se concilier en celui qui