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Louis {{rom-maj|XIII|13}}. Je répondis, en 1750, ce que je dis aujourd’hui avoir
Louis {{rom-maj|XIII|13}}. Je répondis, en 1750, ce que je dis aujourd’hui avoir
répondu en 1750, parce que je l’ai trouvé dans mes manuscrits
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reliés, écrits delà main du clerc que j’avais en ce temps-là<ref>Voyez tome {{rom-maj|XXV|25}}, page 277, le début des ''Doutes nouveaux''.</ref>.
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Présentez mes respects à M. et à Mme  de Klinglin ; je vous embrasse tendrement, vous et toute votre famille. V.


5821. — À M.  LE COMTE D’ARGENTAL.
14 novembre.

Mon gendre et moi, nous sommes aux pieds des anges ; et, avant que j’aie fermé ma lettre, je compte bien que M. Dupuits aura écrit celle de remerciements qu’il vous doit[1] ; après quoi il fera de point en point tout ce que vous avez la bonté de lui conseiller.

Je ne suis pas aussi heureux que lui dans la petite guerre avec M. le maréchal de Richelieu, puisque je lui ai déjà envoyé[2] les choses que vous voulez que je supprime. Il me permet depuis quarante ans de disputer contre lui, et je ne me souviens pas d’avoir jamais été de son avis ; mais heureusement il m’a donné toujours liberté de conscience.

Je conçois bien, mon cher ange, qu’on oublie aisément les anciennes petites brochures écrites à propos du testament : il y était question du capucin Joseph, et de sa prétendue lettre à Louis XIII. Je répondis, en 1750, ce que je dis aujourd’hui avoir répondu en 1750, parce que je l’ai trouvé dans mes manuscrits reliés, écrits de la main du clerc que j’avais en ce temps-là[3]. Comment avez-vous pu imaginer que j’eusse voulu antidater cette réponse ? quel bien cette antidate aurait-elle pu faire à ma cause ? Croyez que je dis aussi vrai sur cette petite brochure que sur le Portatif ; croyez que M. Abauzit, auteur de l’article Apocalypse et d’une partie de Christianisme, est non-seulement un des plus savants hommes de l’Europe, mais, à mon gré, le mieux savant.

Croyez que M. Polier, premier pasteur de l’église de Lausanne, auteur de Messie, entend très-bien sa matière, et ne ressemble en rien à vos évêques, qui n’en savent pas un mot.

Croyez que Middleton, ce même Middleton qui a fait cette belle Vie de Cicèron, a fait un excellent ouvrage sur les miracles, qu’il nie tous, excepté ceux de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est de cet illustre Middleton qu’on a traduit le conte du miracle de Gervais et de Protais, et celui du savetier de la ville d’Hippone.

  1. Pour les démarches relatives au procès dont il est parle dans la lettre 5806.
  2. Les Doutes nouveaux sur le Testament attribué au cardinal de Riclielieu.
  3. Voyez tome XXV, page 277, le début des Doutes nouveaux.