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''Les violons à la Cour de France''. ↔ Les Valois aimaient les arts, Charles IX, voulant réformer sa chapelle, s’adressa au plus célèbre luthier du temps, Steiner (d’Inspruck), pour ses violons et ses violes, à la profonde humiliation des luthiers français |
''Les violons à la Cour de France''. ↔ Les Valois aimaient les arts, Charles IX, voulant réformer sa chapelle, s’adressa au plus célèbre luthier du temps, Steiner (d’Inspruck), pour ses violons et ses violes, à la profonde humiliation des luthiers français<ref>Il y a quelques années, l’un de ces instruments, en parfait état se vendait à Paris. C’était une Viole de Gambe (un grand Violoncelle), portant au dos un élégant écusson doré, aux armes de France.</ref>. |
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En grand honneur sous Louis XIII, les Menuets |
En grand honneur sous Louis XIII, les Menuets |
Version du 19 juillet 2021 à 14:27
CHAPITRE VIII
LE QUATUOR
LES VIOLONS À LA COUR DE FRANCE.
LUTHIERS D’AUTREFOIS.
ancêtre du violon. ↔ C’est de la Viole qu’est né le quatuor, d’elle que sont issus le Violon (violino, diminutif de viola), puis le Violoncelle (viola di gamba), enfin la Contrebasse (contraviolone).
C’est toujours la Viole, avec l’archet fortement arqué par la tension des crins, que représentent les primitifs quand ils groupent le chœur des anges, ou qu’ils dessinent un jongleur jouant de son instrument.
Le Violon est venu plus tard ; il est postérieur à la Renaissance.
Quant à la Contrebasse, elle n’apparait qu’au xviie siècle.
L’orchestre de l’Opéra ne l’admet qu’en 1706.
Les violons à la Cour de France. ↔ Les Valois aimaient les arts, Charles IX, voulant réformer sa chapelle, s’adressa au plus célèbre luthier du temps, Steiner (d’Inspruck), pour ses violons et ses violes, à la profonde humiliation des luthiers français[1].
En grand honneur sous Louis XIII, les Menuets
- ↑ Il y a quelques années, l’un de ces instruments, en parfait état se vendait à Paris. C’était une Viole de Gambe (un grand Violoncelle), portant au dos un élégant écusson doré, aux armes de France.