« Page:Lamothe-Langon - Souvenirs d'un fantôme - Chroniques d'un cimetière, Tome I, 1838.djvu/217 » : différence entre les versions

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regard le plus tendre, s’abandonna à ses transports. Oh ! combien ils parurent délicieux ces moments de volupté à l’amoureux ! Le jour, en le réveillant, lui fit regretter le charme d’une semblable illusion ; il ne douta point cependant que ce song ne fût une émanation des desseins qu’avaient formés sur lui les puissances, et, sans craindre le ciel, il appela le pouvoir de ses ennemis.
regard le plus tendre, s’abandonna à ses transports. Oh ! combien ils parurent délicieux ces moments de volupté à l’amoureux Geoffroy ! Le jour, en le réveillant, lui fit regretter le charme d’une semblable illusion ; il ne douta point cependant que ce {{corr|song|songe}} ne fût une émanation des desseins qu’avaient formés sur lui les puissances, et, sans craindre le ciel, il appela le pouvoir de ses ennemis.


La mâtinée fut superbe ; le temps, quoique froid, invita à la promenade. Geoffroy quitta son lit promptement et descendit dans la vaste salle où déjeunaient les seigneurs. Edgard, qu’il aperçut en entrant, lui offrit une place à ses côtés ; elle fut acceptée avec joie, et Geoffroy se promit de ne point tarder à commencer les questions. Le hasard parut lui être favorable. On proposa une partie de chasse, qü’Edgard refusa,
La mâtinée fut superbe ; le temps, quoique froid, invita à la promenade. Geoffroy quitta son lit promptement et descendit dans la vaste salle où déjeunaient les seigneurs. Edgard, qu’il aperçut en entrant, lui offrit une place à ses côtés ; elle fut acceptée avec joie, et Geoffroy se promit de ne point tarder à commencer les questions. Le hasard parut lui être favorable. On proposa une partie de chasse, qu’Edgard refusa,

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souvenirs d’un fantôme.

regard le plus tendre, s’abandonna à ses transports. Oh ! combien ils parurent délicieux ces moments de volupté à l’amoureux Geoffroy ! Le jour, en le réveillant, lui fit regretter le charme d’une semblable illusion ; il ne douta point cependant que ce songe ne fût une émanation des desseins qu’avaient formés sur lui les puissances, et, sans craindre le ciel, il appela le pouvoir de ses ennemis.

La mâtinée fut superbe ; le temps, quoique froid, invita à la promenade. Geoffroy quitta son lit promptement et descendit dans la vaste salle où déjeunaient les seigneurs. Edgard, qu’il aperçut en entrant, lui offrit une place à ses côtés ; elle fut acceptée avec joie, et Geoffroy se promit de ne point tarder à commencer les questions. Le hasard parut lui être favorable. On proposa une partie de chasse, qu’Edgard refusa,