Sujet sur Discussion utilisateur:Acélan/Structured Discussions Archive 1

*j*jac (discussioncontributions)

Bonjour Acélan.

J'espère que cet été te voit en pleine forme et que tu profites bien du soleil...

Je te sollicite à nouveau pour quelques mots de grec que je te serais reconnaissant de corriger à cette page. Rien d'urgent, bien évidemment !

Belle soirée à toi.

Amitiés

Acélan (discussioncontributions)

Bonjour *j*jac,

Pour le soleil, depuis mon retour en Bretagne, ça n'est plus trop ça, mais j'en ai bien profité, oui. J'espère que ton été se passe bien aussi.

Pour le grec de cette page, il est éminemment fantaisiste, donc je ne sais pas trop comment procéder. On voit sur cette page, par exemple, une version légèrement différente et tout aussi fantaisiste, rageusement corrigée par un lecteur sans doute contemporain (?). Le texte grec est, normalement, Φῶς φέρει ἠδέ γαλήνην. On le trouve ici, par exemple. On le trouve aussi dans le Trévoux, en majuscules. La différence est tellement énorme qu'il est délicat d'utiliser le modèle corr, mais peut-être serait-il souhaitable d'apporter la correction en note ? je te laisse juge.

Amitiés,

*j*jac (discussioncontributions)

Grand merci Acélan ! tant pour les recherches que pour tes conseils avisés. J'ai donc placé une note avec le texte original.

Jahl de Vautban (discussioncontributions)

J'ai essayé de creuser un peu la question, parce que je trouvais ça fascinant : c'est typiquement ce qui arrive quand un copiste (ou un typographe, ou un Wikisourcien) n'a aucune idée de ce qu'il est en train de recopier et ne peut donc pas se rendre compte que ce qu'il écrit n'a aucun sens, ce qui arrive d'autant plus lorsque l'alphabet/la langue du texte n'est pas celle du copiste.

En bref : la n. 2 p. 339 de cette édition (1873) des œuvres de Brantôme indique que la citation est "estropiée" dans le manuscrit et que tous les éditeurs ont jusqu'ici substitué "une suite de syllabe qui n'ont aucun sens". Or, ces syllabes sont légèrement différentes par rapport à l'édition de Nostradamus (le début est φς φεζ au lieu de φῖ φερ). Une interprétation pourrait donc être que Bonnellier a trouvé cette phrase d'abord dans les œuvres de Brantôme et a senti qu'elle était fausse, mais n'a pas pu en retrouver le sens original. La devise initiale quant à elle est bien connue et se rencontre dès le XVIe s., du vivant de Catherine de Médicis.

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